Que font les grandes banques canadiennes avec leurs baisses d’impôt?

Profits record. Généreux bonis aux PDG. Mises à pied.

Malgré le changement de gouvernement, Ottawa a encore recours aux mêmes politiques inefficaces et archaïques fondées sur la théorie dite des « retombées ». Un exemple concret? Le premier budget libéral, où pas un sou des 60 milliards $ gaspillés par Stephen Harper en baisses d’impôts aux grandes entreprises n’a été récupéré.

Résultat ? Moins d’argent pour investir dans les initiatives qui viennent en aide aux familles, comme l’amélioration de notre système de santé et des services de garde abordables. Mais c’est de toute évidence bon pour les grandes banques canadiennes. Examinons tout cela de plus près :

• Profits record. La semaine dernière, la RBC a annoncé des profits de 2,7 milliards $, une augmentation monstre de 17 % à un moment où de nombreux Canadiens doivent composer avec des pertes d’emploi, des salaires stagnants et une croissance économique anémique.
• Généreux bonis aux PDG. L’an dernier, les grandes banques ont profité de la baisse de l’impôt des sociétés pour distribuer 12 milliards $ en bonis à leurs dirigeants – ceux-là mêmes qui prennent les décisions d’augmenter les frais de service et de mettre à pied des employés.
• Mises à pied.Au moment d’annoncer des profits de 973 millions $ pour son deuxième trimestre, la Banque de Montréal a aussi révélé qu’elle prévoyait congédier 1850 personnes. Cela s’ajoute aux quelque 5000 travailleurs licenciés par les grandes banques l’an dernier.

Passez à l’action

Les néo-démocrates mènent la lutte pour s’assurer que les banques et les grandes sociétés paient leur juste part. Cependant, il ne sera pas facile de renverser les politiques néfastes qui perdurent depuis des décennies ni d’inciter le nouveau gouvernement à faire les bons choix. Faisons ensemble campagne pour l’équité dès aujourd’hui :

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