19 décembre 2023
Alors que les PME sont menacées de faillite au cours de la nouvelle année, le NPD exhorte les libéraux à repousser la date limite de remboursement des prêts du CUEC
250 000 PME risquent de faire faillite au cours de la nouvelle année à cause du remboursement des prêts du CUEC
OTTAWA - À un mois de la date limite de remboursement des prêts du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), Richard Cannings, porte-parole du NPD en matière de Petites entreprises, exhorte la vice-première ministre Chrystia Freeland et la ministre des Petites entreprises Rechie Valdez à repousser la date limite de remboursement et d’annulation des prêts.
Alors que les libéraux obligent les PME à rembourser leurs prêts, ils accordent des contrats d’une valeur de 21,6 milliards de dollars à de grandes sociétés d’experts-conseils. En novembre, le directeur parlementaire du budget a confirmé qu’une réduction de la sous-traitance de seulement quatre pour cent couvrirait les coûts de la prolongation de la date limite de remboursement des prêts du CUEC. Le NPD affirme qu’au lieu d’aider les PME qui risquent de faire faillite sans une prolongation de leur prêt au titre du CUEC, les libéraux accordent un passe-droit aux grandes sociétés ultra-riches.
« Les PME sont le noyau de nos communautés, notre café local préféré ou notre petit épicier. Elles approvisionnent nos communautés en nourriture et en produits de première nécessité et créent des emplois locaux, a déclaré M. Cannings. Pourtant, les libéraux mettent ces entreprises au pied du mur : les propriétaires de magasins viennent de surmonter une pandémie mondiale et doivent maintenant faire face à une crise du coût de la vie qui se traduit par une hausse des loyers et des coûts des fournitures et des produits. Mais les libéraux ne leur accordent aucun répit, alors qu’ils n’ont aucun problème à donner des milliards aux grandes sociétés d’experts-conseils qui font des profits. »
Dans sa lettre, M. Cannings souligne que Medicago, une entreprise ultra-riche, a obtenu un prêt gouvernemental de 400 millions de dollars pour produire des vaccins qui n’ont jamais été fabriqués et qu’il lui a été demandé de rembourser seulement 7,5 % du prêt.
Alors que les grandes entreprises bénéficient de l’indulgence du gouvernement, les PME n’obtiennent que peu de flexibilité de la part du gouvernement de Justin Trudeau. Depuis des mois, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), les petites entreprises, le NPD du Canada et tous les premiers ministres du pays réclament une prolongation d’un an de la date limite de remboursement des prêts du CUEC afin de maintenir les entreprises à flot. Les libéraux refusent, et Pierre Poilievre ainsi que les conservateurs restent totalement muets sur la question.
« Les libéraux sont déconnectés de ce que vivent les PME, mais ils trouveront toujours des excuses pour aider leurs riches amis, a ajouté M. Cannings. Quant à Pierre Poilievre, il n’est pas la solution. Lui et ses conservateurs à la solde des grandes entreprises disent qu’ils se battent pour vous, mais ils préfèrent rester silencieux pendant que les petites entreprises croulent sous les dettes contractées dans le cadre du CUEC.
Les néo-démocrates croient qu’il faut soutenir les PME ainsi que les travailleuses et travailleurs locaux dans les moments difficiles. Nous exhortons les libéraux à mobiliser tout leur esprit festif, à repousser la date limite de remboursement des prêts du CUEC, avec la partie remise, afin que des centaines de milliers de PME puissent passer le cap de la nouvelle année. »