13 septembre 2019
De belles paroles et des promesses creuses : le bilan de Justin Trudeau en matière d'imposition des 1 % les plus riches
Aujourd'hui, le chef du NPD, Jagmeet Singh, livre son message au Canadian Club : les Canadien.nes et les entreprises les plus riches devraient payer plus cher pour rendre la vie meilleure et plus abordable pour tous.
Justin Trudeau aime parler d’imposer les riches. En 2015, il a déclaré au Canadian Club :
"Je sais qu'on demande beaucoup aux gens dans votre situation, et comme en témoigne la culture philanthropique prospère et généreuse du Canada, vous vous êtes impliqué.es. Votre contribution à la société canadienne a été appréciée - et j'en demande une de plus." (CBC, le 11 mai 2015)
Mais voilà ce qu'il a fait :
- La soi-disant réduction d'impôt de la classe moyenne de Trudeau signifiait en fait que les deux tiers des Canadien.nes n'ont rien obtenu - alors que le 1 % a obtenu une réduction d'impôt de 675 $.
- Il a récemment remis 14 milliards de dollars en cadeaux à de grandes entreprises.
- Un cadeau de 12 millions de dollars à Loblaws, l'une des plus grandes entreprises du Canada.
- Laisser les riches clients de KPMG s'en tirer avec un stratagème d'évitement fiscal à l'étranger de 130 millions de dollars.
- Des échappatoires en matière d'options d'achat d'actions protégées pour les chefs de la direction, qui coûtent 700 millions de dollars par année aux Canadien.nes.
- Des paradis fiscaux protégés pour les sociétés qui coûtent aux Canadien.nes de 10 à 15 milliards de dollars par année.
- ll a renfloué Kinder Morgan en achetant le pipeline pour 4,5 milliards de dollars.
Et lorsque son argentier en chef, Stephen Bronfman, a été nommé dans les Paradise Papers pour son utilisation apparente d'une fiducie étrangère pour éluder l'impôt, au lieu de défendre les contribuables canadiens, Justin Trudeau a pris la défense de Bronfman.
Lorsqu'il s'agit de défendre les riches intérêts des Canadien.nes, on ne peut compter que sur Justin Trudeau pour une chose : de belles paroles.