Déclaration du NPD à l’occasion de la Journée des Nations Unies 2024

Heather McPherson, porte-parole du NPD en matière d’Affaires étrangères, a fait la déclaration suivante :

« La Journée des Nations Unies célèbre l’anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies en 1945. En ce jour, nous reconnaissons l’importance du travail des agences de l’ONU à travers le monde, tout en déplorant les vies tragiquement perdues au cours de l’année la plus meurtrière de l’histoire pour le personnel des Nations Unies.

À Gaza, plus de 200 membres du personnel de l’ONU ont perdu la vie en raison du génocide perpétré par Netanyahou. Au Liban, les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) ont été attaqués et blessés par les forces israéliennes, en violation flagrante du droit international humanitaire. Cette année, des dizaines de Casques bleus ont également été tués en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Sud-Soudan. De plus, le refus de visas pour le personnel de l’ONU en Israël et l’interdiction faite au Secrétaire général de s’y rendre illustrent un mépris inacceptable envers cette institution cruciale.

La normalisation de la violence contre les travailleurs humanitaires et l’absence de responsabilité sont tout à fait intolérables. Lorsque le personnel de l’ONU est pris pour cible, c’est la diplomatie elle-même qui est menacée. L’érosion de l’ordre international basé sur des règles et le mépris du droit humanitaire nous rendent tous plus vulnérables, que nous soyons au Canada ou ailleurs dans le monde.

Malgré ces défis, les institutions des Nations Unies demeurent une bouée de sauvetage pour de nombreuses personnes, notamment les plus vulnérables dans des zones de conflit comme le Soudan, le Liban, l’Afghanistan, l’Ukraine et Gaza, où l’ONU fournit des services essentiels tels que vaccinations, aide alimentaire et soutien social.

Au Canada, les néo-démocrates s’opposent fermement à la proposition de certains conservateurs de retirer le Canada des Nations Unies. C’est une idée absurde. À une époque où des millions de personnes font face à la famine, au génocide et à des inégalités croissantes, nous avons plus que jamais besoin d’action collective, de diplomatie forte et d’institutions comme les Nations Unies pour conduire des actions significatives à l’échelle mondiale. »