Déclaration du NPD à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Le chef du NPD du Canada, Jagmeet Singh, a fait la déclaration suivante :

« Ce jour, nous nous souvenons de l’acte de féminicide gratuit qui a ébranlé le pays. En effet, 14 femmes ont été brutalement assassinées le 6 décembre 1989 à l’École polytechnique de Montréal.

Aujourd’hui, nous leur rendons hommage : Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault, Annie Turcotte et Barbara Klucznik-Widajewicz.

Elles ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes.

Cette journée nous rappelle également que la violence armée n’a pas sa place dans notre société et que tout le monde a pour rôle de dénoncer toutes les formes de misogynie ainsi que les comportements et les actes préjudiciables lorsque nous les rencontrons.

La triste réalité est qu’au Canada, les femmes sont toujours victimes de violences de façon disproportionnée. Quatre femmes sur dix sont victimes d’une forme ou d’une autre de violence de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie. Cette situation est inacceptable. Les femmes et les jeunes filles méritent de se sentir en sécurité chez elles et dans leur communauté.

Le problème est d’autant plus grave pour les femmes et les filles autochtones, qui courent 12 fois plus de risques d’être assassinées ou portées disparues que n’importe quelle autre femme au Canada. Nous sommes témoins d’un génocide en cours contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones dans ce pays. C’est pourquoi le NPD s’est joint aux familles et aux défenseurs des droits de la personne pour réclamer la création d’une alerte robe rouge afin de sauver des vies.

Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à la violence fondée sur le genre au Canada.

Le gouvernement fédéral pourrait faire beaucoup plus pour s’attaquer à ces problèmes systémiques et contribuer à la sécurité des femmes. En commençant par des mesures concrètes et significatives pour lutter contre la violence armée et par un financement stable et prévisible des refuges et des organisations qui aident les femmes à fuir la violence.

En mémoire de celles qui ont été arrachées à leurs proches, les néo-démocrates réitèrent leur engagement à éradiquer définitivement la violence fondée sur le genre.