6 décembre 2024
NDP statement on the National Day of Remembrance and Action on Violence Against Women
Le chef du NPD du Canada, Jagmeet Singh, a fait la déclaration suivante :
« Il y a 35 ans, 14 femmes étaient assassinées et 14 autre personnes blessées à l’École Polytechnique de Montréal en raison de leur genre. Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes dont l’avenir prometteur a été brutalement interrompu et nous réaffirmons notre engagement à lutter contre la violence fondée sur le genre.
Le massacre de l’École Polytechnique a été un acte odieux de violence et de haine à l’égard des femmes. La douleur et la souffrance des victimes, des survivantes et de leurs proches ont choqué tout le pays. Les femmes et les filles ont été laissées dans la peur pour leur sécurité, et cette peur persiste encore aujourd’hui, car la misogynie et la violence faite aux femmes restent des problèmes profondément ancrés et réels dans notre société.
Notre caucus néo-démocrate a présenté une législation visant à criminaliser le contrôle coercitif dans les relations abusives entre partenaires intimes. Environ 95 % des victimes de violence conjugale affirment avoir subi un comportement coercitif avant que la violence physique ne débute. Avec cette législation, davantage de femmes et de personnes de diverses identités de genre disposeront des ressources et de la protection juridique nécessaires pour garantir leur sécurité.
Les femmes autochtones et racisées sont disproportionnellement touchées par la violence fondée sur le genre, et nous devons redoubler d’efforts pour éradiquer le racisme systémique et le sexisme dans notre système judiciaire. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons milité pour mettre en place le système d’alerte « robe rouge » afin de lutter contre l’épidémie de femmes, filles et personnes de diverses identités de genre autochtones disparues ou assassinées.
À l’occasion du 35e anniversaire de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous réaffirmons notre engagement à prioriser la sécurité des femmes, à combattre la misogynie et la haine qui nourrissent la violence faite aux femmes, et à prendre des mesures concrètes pour garantir que les femmes puissent vivre leur vie à l’abri de la haine, du harcèlement et de la violence en raison de leur genre. »