Canada's NDP

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22 novembre 2024

Déclaration du NPD à l'occasion de la Journée nationale de l'habitation 2024

Alexandre Boulerice, porte-parole du NPD en matière de Logement, et le porte-parole adjoint du NPD en matière de Logement Blake Desjarlais ont fait la déclaration suivante :

« Le logement est un droit fondamental. Pourtant, depuis des décennies, les libéraux et les conservateurs ont échoué à garantir à chaque Canadien et chaque Québécois un toit digne, sécuritaire et abordable.

Dans tout le pays, des campements d’itinérants ont fleuri, de Halifax à Montréal, en passant par Gatineau, Toronto et Edmonton. Des gens sont expulsés de chez eux par de grands propriétaires, contraints de dormir dans leur voiture, sur des bancs publics ou dans la rue. Les familles, elles, subissent des hausses de loyer vertigineuses, s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la précarité, pendant que les grandes entreprises empochent des millions. Les libéraux ont abandonné les gens, et les conservateurs ne feront qu’aggraver la situation en coupant les fonds destinés à la construction de nouveaux logements.

Depuis trop d’années, le marché du logement est entre les mains de riches investisseurs qui ne se soucient que de faire des profits sur le dos des travailleuses et travailleurs canadiens.

Justin Trudeau et Pierre Poilievre ont permis à ces grandes entreprises cupides d'acheter des logements autrefois accessibles aux Canadien·nes et aux Québécois·es pour les transformer en résidences de luxe inaccessibles. Le NPD s’engage à interdire cette pratique, afin que les logements restent accessibles aux familles.

Le NPD, lui, croit en la construction de plus de logements, pas en moins. En des loyers plus bas, pas plus hauts. Cette fin de semaine, le FRAPRU, un organisme qui lutte pour un logement accessible aux Québécois·es, mènera des actions dans toute la province pour exiger que tous les logements construits sur les terres fédérales soient exclusivement destinés à celles et ceux qui en ont besoin. Le NPD porte cette revendication depuis des années.

Et ce n’est pas tout. En raison des coupes libérales et conservatrices, 300 000 Autochtones vivent dans des logements surpeuplés et souvent insalubres. Cela doit cesser.

Les néo-démocrates continueront de se battre pour une stratégie de logement co-développée, pensée pour et par les Autochtones, afin de réparer des décennies de sous-financement des infrastructures pour les Premières Nations, les Métis et les Inuits.

Les néo-démocrates resteront déterminés à défendre des logements abordables pour tous. »