19 mai 2013
Déclaration du porte-parole de l'Opposition officielle en matière d'éthique, Charlie Angus, à propos de la démission de Nigel Wright
La démission de Nigel Wright ne règle rien du tout. Les conservateurs sont en mode panique sur le paiement et sur l'opération de camouflage entourant les dépenses du sénateur Mike Duffy.
Jeudi, ils se sont débarrassés de M. Duffy. Vendredi, c'est Pamela Wallin qui a goûté à leur médecine. Et aujourd'hui, c'est au tour de Nigel Wright de quitter le bateau en détresse. Si M. Harper pense que ces départs en série feront disparaître ce scandale impliquant son propre bureau comme par magie, il se trompe royalement.
Quoi qu'il en soit, la démission de M. Wright laisse encore plusieurs questions en suspens à propos de ce don de 90 000$: pourquoi, dans un courriel du sénateur Duffy coulé aux médias, celui-ci a-t-il affirmé qu'il était resté muet sur le sujet sur ordre du BPM?; et jusqu'à quel point Stephen Harper, un homme reconnu pour tenir une poigne de fer sur les membres de l'équipe conservatrice, était au courant de cette entente secrète pour payer le montant à rembourser de M. Duffy et de « le ménager » en influençant le rapport du rapport sénatorial?
Avec autant de questions sans réponses à propos d'allégations aussi sérieuses, plus que jamais nous avons besoin d'une enquête indépendante pour déterminer avec exactitude ce qui s'est passé.
Après avoir promis de faire le ménage à Ottawa en éliminant la corruption et en améliorant la reddition de comptes, on se rend que les paroles de Stephen Harper n'étaient que du vent et que les conservateurs naviguent de scandale à scandale.