18 octobre 2013
Déclaration du porte-parole du NPD en matière de commerce, Don Davies, sur l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Europe
Le NPD accueille favorablement les progrès réalisés qui nous ont permis de nous rapprocher d’un nouvel accord économique avec l’Union européenne.
Nous voulons étendre et diversifier nos liens économiques – et particulièrement réduire notre dépendance envers les États-Unis. C’est pourquoi le NPD répète depuis longtemps que le Canada doit renforcer ses liens économiques avec l’Union européenne (UE), formée de pays démocratiques qui opèrent selon les plus hautes normes environnementales et de travail au monde.
Le NPD affirme depuis longtemps qu’une entente commerciale n’est jamais fondamentalement mauvaise ni bonne – elle ne peut être jugée qu'en fonction de son contenu. Malheureusement, les conservateurs ont tenu tant le Parlement que les Canadiens dans l’ignorance tout au long des négociations. Les discussions ont eu lieu en secret et dans un manque de transparence tout à fait inacceptable. Encore aujourd’hui, nous ignorons trop de choses en ce qui concerne cette entente.
Plusieurs préoccupations ont été soulevées par rapport aux impacts possibles de l’AECG sur les intérêts canadiens. L’avenir des producteurs laitiers canadiens, la capacité des gouvernements municipaux d’assurer leur développement économique, la possibilité des multinationales de mener des poursuites contre des États et l’augmentation du coût des médicaments d’ordonnance demeurent des questions sans réponse.
C’est pourquoi le NPD continuera d’agir de façon responsable : nous attendrons de consulter le texte entier de l’accord, d’en analyser le contenu et de consulter notre caucus et la société civile canadienne. Nous nous engageons à consulter divers intervenants, dont ceux du milieu des affaires, les syndicats, les gouvernements provinciaux et municipaux, les peuples autochtones, entre autres, afin de déterminer si l’entente constitue un avantage net pour le Canada.
Nous savons que dans chaque processus de négociation, des compromis doivent être faits. Toutefois, nous devons bien comprendre la portée de cette entente avant de déterminer si, en fin de compte, c’est une bonne ou une mauvaise entente pour le Canada.