Canada's NDP

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28 octobre 2024

Jagmeet Singh demande un vote sur l'activisme anti-choix des conservateurs

TORONTO - Le chef du NPD, Jagmeet Singh, était à Toronto lundi pour annoncer que le parti utilisera sa prochaine journée d’opposition à la Chambre des communes pour forcer un vote sur une motion visant à lutter contre la montée des projets de loi, des pétitions et des menaces anti-choix au Canada, et à améliorer l'accès à l'avortement.

M. Singh a été rejoint par la porte-parole du NPD pour les femmes et l'égalité des genres, Leah Gazan (Winnipeg Centre).

« Il s'agit de votre corps, de votre vie et de votre choix, a déclaré M. Singh. L'accès aux soins de santé, y compris à l'avortement, est une valeur canadienne. Mais pendant que M. Trudeau laisse tomber les gens en permettant aux premiers ministres conservateurs d'éroder l'accès à l’avortement, les militants anti-choix ont pris le contrôle du parti conservateur de Pierre Poilievre. M. Poilievre prétend être pro-choix, mais il permet à son caucus d'attaquer le droit de choisir encore et encore, et il vote contre le choix encore et encore. J'entends de plus en plus de femmes et de genres divers différent s'inquiéter.

L'avortement est un soin de santé, et les gens ne devraient pas avoir à s'inquiéter de l'accès aux soins, des obstacles ou de la nécessité de payer pour les soins. Ils devraient pouvoir y accéder où et quand ils en ont besoin. Le NPD va se battre pour protéger ce droit. »

Mme Gazan a déclaré que la motion était une priorité pour le NPD, alors que l'activisme anti-choix se répand et que la peur grandit.

« Les femmes, les personnes de genre divers et nos alliés ont vu les mouvements anti-choix être motivés par le renversement de Roe v. Wade, a déclaré Mme Gazan. Justin Trudeau n'applique pas la loi canadienne sur la santé, si bien qu'il est déjà vrai que certaines personnes doivent se rendre dans un endroit comme Toronto pour obtenir un avortement sûr et tenant compte des traumatismes. Et pendant ce temps, les premiers ministres conservateurs attaquent. La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, prévoit de confier les hôpitaux à une organisation privée qui n'autorisera pas les avortements, et Justin Trudeau n'a pas dit un mot à ce sujet. Les femmes et les personnes de genres divers s'inquiètent de ce que vont faire les premiers ministres conservateurs comme Doug Ford. »

La pétition d'un député conservateur de 2024 demandant des restrictions sur l'accès à l'avortement affirme avec dérision que 98 % des avortements sont pratiqués pour des raisons de « convenance sociale ou personnelle ».

En 2023, le conservateur Michael Cooper a utilisé 597 dollars de l'argent des contribuables pour une formation anti-choix dispensée par l'association Médecins canadiens pour la vie, qui a fait l'éloge de l'annulation de l’arrêt Roe v. Wade et a qualifié le Canada d'« État de non-droit où l'on tue des fœtus ».

En 2023, les conservateurs ont tenté de faire adopter un projet de loi visant à inscrire dans le code criminel que la vie commence dès la conception.

En 2021, les conservateurs ont tenté d'obtenir l'interdiction de l'avortement en prétendant à tort que les Canadiennes interrompent régulièrement leur grossesse parce qu'ils n'aiment pas le sexe du fœtus.

Les députés conservateurs Cathay Wagantall, Rosemarie Falk, Jeremy Patzer et Arnold Viersen ont tous utilisé leur budget de député pour payer la publicité de Campaign Life Coalition.

Poilievre a lui-même voté en faveur de ces tentatives pour restreindre le droit de choisir cinq fois et a déclaré qu'il laisserait son caucus poursuivre les attaques contre les femmes.

CONTEXTE

Texte de la motion :

Attendu que le gouvernement libéral a eu neuf ans pour élargir l'accès aux services d'avortement au Canada, mais qu'il n'a pas réussi à le faire ;

Attendu que les députés conservateurs ont à maintes reprises présenté des lois anti-choix qui limiteraient les libertés et les droits en matière de reproduction ;

Et considérant que l'avortement est un soin de santé ;

La Chambre demande au gouvernement d'appliquer la Loi canadienne sur la santé et d'assurer un accès égal aux soins d'avortement financés par l'État dans toutes les provinces et tous les territoires.

Pierre Poilievre a voté cinq fois contre le droit de choisir :

2008, projet de loi C-484

2010, projet de loi C-510

2012, M-312

2016, projet de loi C-225

2023, projet de loi C-311