Jagmeet Singh s’engage à protéger le Québec des attaques de Trump

MONTRÉAL - Entouré de plusieurs de ses candidats vedettes de Montréal, le chef du NPD, Jagmeet Singh s’est engagé à protéger le Québec des attaques de Trump notamment en promettant de ne jamais mettre les règles qui protègent le français et la culture québécoise, notre eau, notre hydro-électricité, notre bois d’oeuvre et la gestion de l’offre sur la table des négociations.

« Donald Trump est clair qu’il veut détruire notre pays et tout ce qui nous est cher, et ceci inclut le Québec. La nation du Québec est un joyau du pays et nous devons tout faire pour la protéger des attaques de Donald Trump, a dit M. Singh. C’est pourquoi je m’engage à ne pas mettre les règles qui protègent le français et la culture québécoise, notre eau, notre hydro-électricité, notre bois d’oeuvre et la gestion de l’offre sur la table des négociations avec Donald Trump. Ce n’est pas vrai qu’on va sacrifier le Québec pour un fasciste. Et chaque candidat pour devenir premier ministre devrait prendre cet engagement.

Pierre Poilievre pense que la solution c’est de rendre le Canada plus comme les États-Unis afin de faire plaisir à Elon Musk et Donald Trump. Tout comme Carney, il pense que la solution c’est de donner des coupures d’impôts aux millionnaires. On l’a essayé, ça, ça ne fonctionne pas. La priorité doit être de supporter nos travailleurs et travailleuses. »

Singh a aussi réitéré qu’Ottawa devait mettre en place des mesures d’aide d'urgence aux travailleurs impactés par la guerre économique comme des changements à l’assurance-emploi. Il a également répété son engagement à investir pour créer de bons emplois syndiqués en renforçant nos chaînes de fabrication et d'approvisionnement nationales et en construisant les infrastructures dont nous avons besoin, y compris le financement pour les projets de logement à risque.

« Dans chaque crise, ce sont toujours les travailleurs qui paient en premier, pas les PDG. Présentement, le gouvernement n’a rien annoncé pour protéger les travailleurs du Québec. Le gouvernement a eu 30 jours pour se préparer et le temps presse, a dit Singh. Le premier ministre Legault a dit que le Québec pourrait perdre 160 000 emplois. Tous les travailleurs, tous les leaders syndicaux à qui je parle me disent clairement, il faut une réforme urgente de l’assurance-emploi et des investissements pour créer de bons emplois pour produire plus de ce dont nous avons besoin, chez nous. »