27 août 2019
Justin Trudeau redouble d’efforts dans les négociations avec le président brésilien alors que l’amazonie brûle
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a publié la déclaration suivante en réponse au refus de Justin Trudeau d'arrêter de négocier un nouvel accord de libre-échange avec le président brésilien Jair Bolsonaro et le regroupement des pays du Mercosur. La semaine dernière, M. Singh a demandé à M. Trudeau de suspendre les négociations pour faire pression sur M. Bolsonaro afin qu'il change de position pour sauver la forêt tropicale amazonienne :
« La forêt amazonienne brûle, et ce n'est pas seulement une crise pour le Brésil, c'est une crise pour l'humanité et pour notre planète. Encore une fois, Justin Trudeau fait passer l'intérêt des riches entreprises avant la lutte contre les changements climatiques en poursuivant les négociations de libre-échange avec le président Bolsonaro.
La semaine dernière, j'ai demandé à Justin Trudeau de mettre fin aux négociations de libre-échange avec le président Bolsonaro afin de faire pression sur les dirigeant·es brésilien·nes pour qu'ils et elles mettent fin à la déforestation et commencent à accepter du renfort pour combattre ces incendies dévastateurs. M. Trudeau a refusé. Même si la France et l'Irlande disent qu'elles bloqueront un accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur si le Brésil n'honore pas ses responsabilités environnementales, Justin Trudeau continue de négocier avec le président Bolsonaro comme si la terre ne brûlait pas autour d'eux.
Il s'agit d'un autre exemple troublant où Justin Trudeau dit et tweete de belles paroles en public, alors qu'il fait affaire en coulisses avec la personne responsable de la déforestation et de la dévastation des poumons de la planète.
Les expert·es ont été clair·s : les sanctions économiques constituent le meilleur outil dont nous disposons pour faire pression sur le président Bolsonaro, surtout après qu'il ait refusé l'aide offerte par les membres du G7.
Justin Trudeau doit faire concorder sa politique commerciale avec ses paroles. Le Canada ne devrait pas faire affaire avec le président Bolsonaro alors que l'Amazonie brûle, peu importe ce que les riches pourraient en tirer. »