14 janvier 2022
La crise du logement au Canada est plus grave que jamais et les libéraux restent les bras croisés
OTTAWA – Selon deux nouveaux rapports publiés ce matin, les familles canadiennes vivent la même chose depuis des années : le coût du logement au Canada monte en flèche, ce qui le rend inaccessible pour beaucoup. Pendant ce temps, la réponse du gouvernement libéral à cette crise croissante se résume à des paroles plutôt qu’à des gestes. Les néo-démocrates poursuivent leurs efforts pour réclamer des mesures concrètes afin que l’accès à un logement sécuritaire et abordable soit un droit fondamental de la personne et que les personnes qui rêvent d’acquérir une propriété puissent réaliser leur rêve.
« Ce n’est un secret pour personne que l’achat d’une maison est devenu inabordable au pays, ce qui en fait un rêve impossible pour tant de familles, a déclaré la porte-parole du NPD en matière de logement, Jenny Kwan. Cette crise ne fera qu’empirer tant que le gouvernement fédéral continuera de permettre que le logement soit traité comme un marché boursier. Des mesures immédiates doivent être prises pour sévir contre la spéculation qui fait grimper le coût du logement ».
Le directeur parlementaire du budget a indiqué que le coût du logement ne fera que s’accroître si rien n’est fait. Le parc de logements du Canada, ajusté en fonction de la population, est le plus faible du G7, l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta étant les provinces les plus touchées. Rien qu’en Ontario, il faudrait 650 000 logements pour atteindre le même niveau de logements par habitant·e que la moyenne des autres provinces.
Les néo-démocrates exhortent les libéraux à construire 500 000 logements abordables afin de remédier à la pénurie de logements abordables au pays. Nous demandons également au gouvernement fédéral d’établir un fonds pour les organismes sans but lucratif afin qu’ils puissent acquérir les logements résidentiels qui arrivent sur le marché; d’imposer immédiatement un moratoire sur l’acquisition de logements abordables par les fiducies de placement immobilier; et d’établir une taxe importante sur les acheteurs étrangers afin d’empêcher les riches investisseurs de traiter notre marché du logement comme un marché boursier et de faire grimper les prix.
« J’ai entendu trop de personnes qui pensent qu’elles ne pourront jamais acheter une maison. Cela est inacceptable, a ajouté Mme Kwan. Justin Trudeau a fait beaucoup de grandes promesses sur le logement pendant l’élection, il est temps qu’il les tienne. Les néo-démocrates vont continuer de se battre pour aider les familles à trouver un endroit où vivre ».