La porte-parole du NPD en matière d’inclusion des personnes handicapées interpelle le PDG d’Air Canada sur le mauvais traitement des passagers aériens

OTTAWA - Lundi, Bonita Zarrillo, porte-parole du NPD en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap, va interpeller le PDG d’Air Canada sur les mauvais traitements infligés par la compagnie aux passagers aériens en situation de handicap.

À la suite de nombreux cas de mauvais traitements flagrants infligés par Air Canada à des voyageurs, y compris un homme forcé de se traîner hors d’un vol parce que la compagnie aérienne ne lui avait pas fourni de fauteuil roulant, Mme Zarrillo a présenté une motion qui a cité le PDG d’Air Canada à comparaître devant un comité.

« Au cours des derniers mois, nous avons tous entendu et vu les mauvais traitements infligés aux passagers aériens en situation de handicap – qu’ils ne reçoivent pas de fauteuil roulant ou qu’ils soient obligés de se traîner hors d’un vol. C’est tout à fait inacceptable et cruel, a déclaré Mme Zarrillo. Ce que nous voyons ici, c’est une horrible culture d’entreprise qui s’est développée sous les libéraux, où les PDG qui gagnent des dizaines de millions de dollars n’ont aucune obligation de traiter les gens correctement. »

En 2022, le salaire du PDG d’Air Canada a triplé, pour atteindre 12,3 millions de dollars par an. C’est 364 fois plus que ce que gagne en moyenne une personne en situation de handicap.

Dans le même temps, les gouvernements libéraux et conservateurs successifs ont continué de financer Air Canada et d’autres compagnies aériennes et de renflouer leurs caisses avec de l’argent public, sans fixer d’attentes ou de lignes directrices. Le gouvernement a même accepté de prêter 5,9 milliards de dollars à Air Canada durant la pandémie.

« Alors que les Canadiennes et Canadiens subissent des préjudices et de mauvais traitements de la part de ces grandes entreprises, les libéraux et les conservateurs leur accordent des aides sans condition. C’est inacceptable, a ajouté Mme Zarrillo. Le gouvernement ne peut pas continuer de donner l’impression que les riches PDG sont intouchables – les agissements de ces derniers doivent avoir des conséquences. Les néo-démocrates veulent que la balance penche en faveur des gens; nous voulons aller au fond de cette situation grave pour nous assurer qu’elle ne se reproduira plus jamais. »