4 octobre 2012
Le gouvernement doit rejeter l’achat de Nexen par une société étrangère
Le manque de transparence du processus d’approbation, ainsi que le nombre alarmant de questions qui restent sans réponse, poussent le NPD à rejeter, sous sa forme actuelle, la transaction qui permettrait à la société chinoise CNOOC de mettre la main sur la compagnie canadienne Nexen.
« Les conservateurs ont refusé d’agir de bonne foi en informant le public sur les conséquences de ce rachat. On parle ici d’une compagnie qui joue un rôle clé dans un secteur névralgique de notre économie », a souligné le porte-parole en matière de Ressources naturelles, Peter Julian.
Annoncée en juillet, cette transaction de 15,1 milliards de dollars soulève plusieurs questions, notamment celle de savoir si CNOOC protègera les emplois et le siège social au Canada. Nous ne savons pas non plus dans quelle mesure le Canada pourra faire respecter ses normes environnementales en ce qui concerne le développement durable de ses ressources.
« En étudiant cette transaction derrière des portes closes et en ne précisant pas sur quels critères ils de basent pour déterminer ce qui représente un avantage net pour le pays, les conservateurs ne nous donnent pas le choix. Dans le doute, il vaut mieux s’abstenir », la porte-parole en matière d’Industrie, Hélène LeBlanc.
« Les investissements étrangers sont essentiels pour renforcer notre économie, mais nous devons nous assurer que ces investissements ne se fassent pas au détriment de nos emplois de qualité et du développement durable de nos ressources», a conclu M. Julian.