19 septembre 2017
Le NPD déplore que les libéraux traînent les pieds quant à la justice économique pour les femmes
OTTAWA – Le Comité permanent de la condition féminine était censé se réunir mardi, mais cette rencontre a été annulée. C’est le plus récent exemple montrant que le travail visant à remédier à l’insécurité économique touchant les Canadiennes est freiné, déplore la porte-parole du NPD en matière de condition féminine, Sheila Malcolmson (Nanaimo-Ladysmith).
« Nous avons entendu une écrasante majorité d’experts dire la même chose : il faut agir maintenant pour lever les obstacles économiques qui empêchent les femmes d’aller de l’avant, a expliqué Mme Malcolmson. Un test clé pour le programme féministe du premier ministre Trudeau sera de voir s’il met en œuvre immédiatement les mesures concrètes proposées par le NPD pour veiller à ce que les femmes ne sombrent pas davantage dans le travail précaire et la pauvreté. »
Sheila Malcolmson avait prévu déposer un rapport provisoire au Comité, mais en l’absence d’une réunion, elle a choisi de le diffuser en public. Le rapport du NPD présente plusieurs recommandations, y compris un programme national de garde d’enfants, une loi sur l’équité salariale, des congés payés pour les victimes de violence conjugale et des mesures pour s’attaquer à la pauvreté parmi les Canadiennes plus âgées.
« C’est de plus en plus évident qu’après près de deux ans, la rhétorique féministe du gouvernement Trudeau échoue à offrir des changements concrets pour les femmes, a ajouté Brigitte Sansoucy, porte-parole pour les familles, les enfants et le développement social (Saint-Hyacinthe—Bagot). Les femmes ne forment pas un groupe d’intérêt spécial, elles représentent la moitié de la population, et les libéraux devraient commencer à agir en conséquence. »