26 mars 2013
Le NPD passe à l’action pour mettre fin à l’utilisation des minerais qui financent les conflits
Aujourd’hui, le NPD a proposé un projet de loi et a lancé une campagne visant à mettre fin à l’utilisation de minerais qui financent la guerre en République démocratique du Congo.
« Certains minerais, qui sont utilisés dans la fabrication de produits comme les téléphones portables et les consoles de jeux, sont à la source du financement d’une guerre qui a entraîné la mort de 5 millions de personnes au Congo, a déploré le porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, Paul Dewar, qui a déposé le projet de loi au Parlement. Il y a quatre ans, à Pâques, j’étais au Congo. On peut difficilement se sentir plus loin du Canada que lorsqu’on est au Congo, mais nous avons le pouvoir, ici au Canada, de mettre fin au financement de cette guerre dévastatrice. »
La guerre au Congo est le conflit le plus meurtrier depuis la Deuxième Guerre mondiale. La violence sexuelle est utilisée comme stratagème de guerre. Les experts internationaux s’entendent pour dire que couper les ressources financières qui soutiennent cette guerre serait la meilleure façon de faire un premier pas pour rétablir la paix dans la région.
Le projet de loi de Paul Dewar fournit aux entreprises canadiennes des mécanismes pour s’assurer que les minerais utilisés dans leurs produits ne profitent pas aux groupes armés responsables de ces atrocités. Le projet de loi promulguerait les lignes directrices sur la diligence raisonnable établies par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) – une première pour un pays membre de cet organisme international. Ce projet de loi a été élaboré à la suite d'une série de consultations avec les membres de la société civile et des représentants des industries canadiennes et étrangères.
« L’adoption de ce projet de loi ferait du Canada un leader dans la lutte contre les minerais qui servent à alimenter les conflits, a affirmé la députée du NPD, Charmaine Borg, qui a appuyé le projet de loi. Ce projet de loi donne aux consommateurs canadiens le pouvoir de faire des choix plus éclairés et de s’assurer que les produits fabriqués au Canada n’alimentent pas des conflits ailleurs dans le monde. »