Le NPD publie son plan « Travailleurs pour le Canada »

OTTAWA - Face aux attaques économiques de Donald Trump contre le Canada, Jagmeet Singh, chef du NPD du Canada, a consulté des leaders syndicaux, des économistes progressistes et des experts, et a ensuite publié son plan pour une économie canadienne plus forte, plus juste et plus résiliente - y compris le sauvetage des projets de construction de maisons à risque, la construction d'un réseau énergétique est-ouest et l'amélioration de l'assurance-emploi pour couvrir plus de travailleurs, plus rapidement.

« Luttons contre la crise. Résistons. Construisons, construisons, construisons », a déclaré M. Singh. « Pas seulement pour les quatre prochaines années, mais pour construire une économie résiliente à long terme, axée sur les travailleurs et le Canada. Nous pouvons acheter et construire davantage de ce dont nous avons besoin ici même. Nous pouvons créer de bons emplois syndiqués. Et le Canada peut mieux défendre les intérêts des travailleurs qu'il ne le fait aujourd'hui.

L'apaisement ne fonctionnera pas. S'acoquiner avec Donald Trump et Elon Musk ne marchera pas. Faire en sorte que le Canada ressemble davantage à l'Amérique ne marchera pas. Donald Trump veut prendre le contrôle de notre pays. Il veut détruire notre économie et prendre nos emplois. Seule la résistance fonctionnera. Tenir tête à l'intimidateur fonctionnera, et nous pouvons gagner ce combat en construisant un Canada qui fonctionne pour les travailleurs. »

M. Singh a prévenu que le puissant lobby des grandes entreprises se sert déjà de la guerre commerciale comme d'un prétexte pour promouvoir un programme de réductions d'impôts pour les riches et de suppressions d'emplois dans le secteur public, ainsi que de réduction des protections des travailleurs.

« Mark Carney veut donner des milliards aux grandes entreprises sans conditions, et c'est un signal d'alarme pour moi et pour les progressistes », a déclaré M. Singh. « Bien sûr, Pierre Poilievre et les conservateurs veulent que le Canada soit comme les États-Unis. Poilievre ne veut pas risquer de perdre le soutien d'Elon Musk, alors il ne réplique pas à Musk, et je pense que ce n'est pas la bonne priorité. »