27 octobre 2023
Le NPD réagit à l’annonce du gouvernement relative aux étudiant·es étrangers
Jenny Kwan, porte-parole du NPD en matière d’Immigration, de Réfugiés et de Citoyenneté, a fait la déclaration suivante :
« Le gouvernement fait enfin ce qu’il aurait dû faire depuis le début : collaborer avec les établissements d’enseignement désignés pour vérifier l’authenticité des lettres d’acceptation des étudiant·es étrangers. Si les libéraux avaient agi plus tôt, ils auraient pu empêcher que des centaines d’étudiant·es indiens ne soient victimes de fraudes commises par de mauvais acteurs au début de l’année.
Grâce aux efforts du groupe de travail, les autorités ont confirmé que 285 étudiant·es avaient été victimes de fraudeurs. À ce jour, moins de la moitié des cas ont été examinés, laissant de nombreux étudiant·es dans l’incertitude. Cette situation est inacceptable et les libéraux doivent agir pour y remédier.
Le gouvernement fédéral doit également faire preuve de leadership en s’associant avec les universités, les collèges et les provinces dans le cadre d’une initiative de partage des coûts (1/3, 1/3, 1/3) pour la construction de logements étudiant·es.
Les libéraux ont tenté de rendre les étudiant·es étrangers responsables de la crise du logement au Canada, en laissant entendre que la solution consistait à plafonner le nombre de visas pour les étudiant·es étrangers. Rappelons que le Canada fait face à une crise du logement parce que, pendant 30 ans, les gouvernements libéraux et conservateurs successifs ont renoncé à développer des coopératives d’habitation et des logements sociaux pour la population. Ils comptent sur le secteur privé, dont l’objectif premier est de maximiser les profits, pour construire les logements dont les communautés ont besoin, mais cette approche est un échec. Les étudiant·es internationaux sont les victimes de la crise du logement au Canada et non ses auteurs.
Par ailleurs, beaucoup trop d’étudiant·es subissent de longs retards dans le traitement ou la prolongation de leur demande de permis de travail postdiplôme (PTPD). En conséquence, ils éprouvent des difficultés excessives, perdent leur emploi ou n’ont d’autre choix que de quitter le Canada. L’échec du système se traduit par la perte de talents pour les employeurs et de perspectives pour les étudiant·es. Les libéraux doivent remédier à cette situation afin de garantir un traitement rapide des demandes au titre du PTPD.
Les étudiant·es étrangers contribuent à notre économie et apportent leur temps et leur talent au Canada. Les néo-démocrates vont continuer de se battre pour que ces étudiant·es soient traités correctement et équitablement dans le cadre des procédures canadiennes. »