28 juillet 2022
Le NPD réclame la comparution des ministres devant le Comité du patrimoine
Le porte-parole du NPD en matière de Patrimoine canadien, Peter Julian, a fait la déclaration suivante :
« Les Canadiennes et Canadiens sont horrifiés par les incidents d’agression sexuelle et par les témoignages sur Hockey Canada. Ils se posent de nombreuses questions sur la façon dont cette culture toxique peut persister dans nos organismes sportifs et sur ce que le gouvernement fait pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.
La semaine passée, notre Comité a entendu les témoignages de hauts fonctionnaires de Sport Canada et de la ministre des Sports selon lesquels le bureau de l’ancienne ministre des Sports, Kristy Duncan, n’avait pas été informé en juin 2018 du cas précis d’agression sexuelle. Mais une semaine avant la dénonciation de l’incident, le gouvernement libéral avait publié une directive indiquant qu’à compter du 19 juin 2018, les organismes sportifs admissibles « doivent immédiatement divulguer à la ministre des Sports et des Personnes handicapées tout incident relevant du harcèlement, de l’abus ou de la discrimination qui pourrait mettre en péril leurs projets ou leurs programmes. »
La directive indique clairement que la ministre doit être informée. Au nom de toutes les familles canadiennes profondément préoccupées à ce sujet, nous voulons savoir pourquoi la ministre St-Onge n’a-t-elle pas été informée par son ministère au vu de la directive déjà en vigueur? Et pourquoi son ministère n’a-t-il pas informé la ministre de l’époque, Mme Duncan, alors que le changement de politique était clairement entré en vigueur avant la dénonciation du cas?
Nous aimerions également avoir l’occasion d’entendre le ministre Guilbeault, qui était à la fois ministre du Patrimoine et des Sports entre les élections de 2019 et 2021. Il était aussi censé être au courant des cas après le remaniement de 2018.
Le NPD réclame que ces trois ministres libéraux comparaissent devant le Comité et expliquent les raisons à l’origine du non-respect de cette importante directive gouvernementale sur les incidents d’agression sexuelle. Les Canadiennes et Canadiens souhaitent que le gouvernement fasse preuve de transparence et qu’il rende des comptes, surtout lorsque des incidents profondément troublants comme celui-ci se produisent. »