Le NPD reproche aux libéraux d’être incapables de résoudre la crise du logement dans les communautés autochtones

OTTAWA - Mardi, pour la quatrième fois depuis 2003, la vérificatrice générale (VG) a soulevé de sérieuses préoccupations au sujet des conditions de logement dans les communautés des Premières Nations à travers le Canada. Selon son nouveau rapport, la VG souligne qu'il n’y a eu « aucune amélioration notable » dans le domaine du logement pour les Premières Nations depuis l’élection du gouvernement libéral en 2015.

La porte-parole du NPD en matière de Logement, Jenny Kwan (Vancouver-Est), et la porte-parole du NPD en matière de Services aux Autochtones, Lori Idlout (Nunavut), ont critiqué les libéraux pour leur incapacité constante à résoudre la grave crise du logement dans les communautés des Premières Nations et estiment que des mesures et des investissements urgents sont nécessaires dès maintenant.

« Le logement est un droit humain. Tout le monde mérite un toit sécuritaire et abordable, et le droit au logement des Premières Nations est négligé, a déclaré Mme Idlout. Le rapport de la VG confirme que le douloureux héritage du colonialisme et des décennies de sous-financement des gouvernements libéraux et conservateurs sont à l’origine de la crise du logement dans les communautés des Premières Nations. Cette négligence doit cesser. Les Premières Nations méritent des logements sécuritaires. »

Justin Trudeau et la ministre des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, se sont engagés à combler le manque de logements dans les réserves d’ici 2030. Alors que cette échéance approche à grands pas, 80 % des besoins ne sont toujours pas satisfaits, toujours selon le rapport de la vérificatrice générale. Les libéraux sont en passe de rompre une autre promesse faite aux communautés des Premières Nations, et ce sont les enfants et les familles des Premières Nations qui continuent d’en payer le prix.

« Il est inconcevable qu'en 2024, au Canada, les Premières Nations soient si disproportionnellement sans abri et forcées de vivre dans des logements inadéquats, a déclaré M. Kwan. C'est inacceptable. Les libéraux peuvent régler cette crise, mais ils choisissent de ne pas le faire. Quant à Pierre Poilievre, il est loin d’être la solution : lorsqu’il était ministre du Logement, il a été incapable de construire de nouveaux logements dans les réserves.
Dans le budget 2024, les libéraux ont l'occasion de travailler avec tous les paliers de gouvernement, y compris les gouvernements des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et d'offrir un financement durable à long terme pour résoudre cette crise. C'est maintenant qu'il faut agir ! »