27 février 2024
Le NPD se réjouit de l’état d’avancement du projet de loi anti-scabs
OTTAWA – Mardi, grâce au NPD et aux syndicats de tout le Canada, le projet de loi anti-scabs du gouvernement a franchi avec succès l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes et sera renvoyé en comité.
Dans le cadre de l’entente de soutien et de confiance, le NPD a forcé les libéraux à présenter un projet de loi anti-scabs pour les industries réglementées par le gouvernement fédéral, ce qui donnera plus de pouvoir aux travailleuses et travailleurs pour lutter en faveur de meilleurs salaires et conditions de travail.
« Aujourd’hui est un jour important pour les travailleuses et travailleurs partout au Canada, car la loi anti-scabs est sur le point d’être adoptée, a déclaré M. Singh. Plus que jamais, les travailleuses et travailleurs ont besoin de sécurité et de pouvoir de négociation pour revendiquer des salaires équitables et de meilleures conditions de travail. Laissés à eux-mêmes, les libéraux auraient pris le parti des PDG et n’auraient pas présenté ce projet de loi. Le NPD les a forcés à le faire. »
Au cours des 15 dernières années, les néo-démocrates ont présenté neuf projets de loi anti-scabs. En 2016, lorsque le projet de loi anti-scabs du NPD a finalement fait l’objet d’un vote, 140 libéraux et 76 conservateurs ont voté contre.
Les briseurs de grève prolongent les grèves et les lockouts et n’incitent pratiquement pas les employeurs à conclure une entente équitable. Pendant des années, les libéraux et les conservateurs ont refusé d’interdire les travailleuses et travailleurs de remplacement pendant les conflits de travail.
« Nous devrons nous battre contre la tentative des conservateurs de Pierre Poilievre de dénaturer et de retarder la mise en œuvre de ce projet de loi, a ajouté M. Singh. Au cours de sa carrière, il a voté huit fois contre des projets de loi anti-scabs et son bilan montre qu’il sert les intérêts des PDG. Les néo-démocrates se battent pour les travailleuses et travailleurs, pas pour les ultra-riches et les puissants. Nous utiliserons notre pouvoir au sein du comité pour renforcer ce projet de loi, par exemple en faisant en sorte que l’interdiction entre immédiatement en vigueur et en étendant les mesures aux services publics. Nous allons continuer de nous battre jusqu’à ce que le projet de loi anti-scabs devienne une loi. Nous serons toujours aux côtés des travailleuses et travailleurs et nous les défendrons. »