31 mai 2024
Le NPD s’oppose à un changement gouvernemental qui permettrait à davantage de député·es d’obtenir une pension
OTTAWA – Lors de la période de questions ce vendredi matin, Lisa Marie Barron, porte-parole du NPD en matière de Réforme démocratique, a demandé au gouvernement de retirer une modification proposée dans sa législation sur la réforme électorale qui rendrait 80 députées et députés supplémentaires admissibles à une pension.
« Les néo-démocrates veulent s’assurer que le vote est plus facile et plus accessible pour les Canadiennes et Canadiens. C’est pourquoi nous avons incité le gouvernement libéral à augmenter le nombre de jours où les électrices et électeurs peuvent voter et à offrir plus de flexibilité quant aux lieux de vote, a déclaré Mme Barron. Mais ces changements doivent être dans l’intérêt des Canadiennes et Canadiens, et non dans celui de l’enrichissement des politiciens. »
Les libéraux tentent de déplacer la date fixe des élections du 20 octobre 2025 au 27 octobre 2025. La justification de cette proposition fournie au NPD était de tenir compte de Diwali, sans mentionner les 80 députées et députés supplémentaires qui auraient droit à une pension s’ils n’étaient pas réélu·es.
« Lorsque les néo-démocrates examinent une législation, nous nous concentrons sur son efficacité pour les Canadiennes et Canadiens et sur la maximisation de l’accessibilité pour les électrices et électeurs. Nous ne pensons pas à nous-mêmes, a ajouté Mme Barron. Diwali est une fête religieuse importante, et il est essentiel de garantir que celles et ceux qui la célèbrent disposent de plus de temps et d’occasions pour voter avant les prochaines élections. Mais cette conséquence du changement de date des élections, qu’elle soit intentionnelle ou non, ne correspond pas aux valeurs des Canadiennes et Canadiens qui luttent contre le coût élevé de la vie.
L’objectif des modifications apportées au processus électoral est de garantir que les gens aient un accès sans obstacles à leur bulletin de vote et qu’ils puissent faire entendre leur voix, et non de susciter la méfiance au sein de la population. C’est pourquoi, aujourd’hui, j’ai demandé aux libéraux s’ils soutiendront notre proposition de maintenir la date initiale des élections. »