7 décembre 2023
Le plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier des libéraux est un échec qui ne profite qu’aux PDG de ces deux secteurs
En réaction au plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier annoncé par les libéraux, Laurel Collins, porte-parole du NPD en matière d’Environnement et de Changements climatiques, a fait la déclaration suivante :
« Les Canadiennes et Canadiens ont vu pendant l’été des communautés brûler à cause des feux de forêt et des sécheresses records, et ils veulent donc à juste titre que le gouvernement prenne des mesures fortes en matière de climat.
Mais après deux ans d’attente d’un plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier, les libéraux abandonnent les Canadien·nes à leur sort.
Alors que les gens attendent du gouvernement qu’il s’attaque à la crise climatique, les libéraux ont préféré écouter les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier, en leur proposant un cadre de plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier qui est insuffisant, truffé d’échappatoires et qui ne remettra pas le Canada sur la bonne voie pour atteindre ses cibles en matière d’émissions.
Les lacunes que les libéraux ont laissées dans leur plafonnement permettront aux riches PDG du secteur pétrolier et gazier de revenir sur leurs engagements en matière de climat et de maximiser leurs profits aux dépens de la population canadienne.
Les gens voient le ministre Guilbeault et les libéraux passer leur temps à la COP28 à se plier aux exigences de leurs riches amis PDG du secteur pétrolier et gazier et de leurs coûteux lobbyistes, alors qu’ils sapent toute chance de mettre en place un plan solide de lutte contre les changements climatiques. Le gouvernement passe ainsi à côté de la plaque.
Les néo-démocrates exhortent les libéraux à redresser la barre en comblant les lacunes qu’ils ont laissées dans le plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier. Par ailleurs, nous demandons l’instauration d’un impôt sur les profits excessifs des grandes sociétés pétrolières et gazières qui engrangent des profits records tout en exploitant les travailleuses et travailleurs canadiens, l’élimination des subventions aux énergies fossiles et l’investissement dans la création d’emplois durables et bien rémunérés afin de réduire l’écart d’émissions.
Il est temps de prendre de vraies mesures climatiques qui protègent notre planète et notre avenir et qui remettent de l’argent dans les poches des gens. »