Le retard de M. Carney pour se rendre en Colombie-Britannique montre que les néo-démocrates sont le meilleur choix pour vaincre les conservateurs dans la province

Au cours des 24 premiers jours de son mandat de premier ministre, Mark Carney s'est rendu dans de nombreux endroits. Presque toutes les provinces. L'Angleterre et la France. Mais pas la Colombie-Britannique.

Et il a attendu la troisième semaine des élections pour se rendre dans la troisième plus grande province du Canada.

La Colombie-Britannique n'a jamais figuré dans son programme de tournée. Sa campagne a modifié ses plans plus tôt pour retourner à Ottawa pour des réunions sur les tarifs douaniers, mais au prix d'un arrêt prévu au Québec, et non en Colombie-Britannique. Son seul voyage dans l'Ouest a été à Winnipeg le 1er avril, et on s'attendait toujours à ce qu'il revienne à Ottawa pour l'annonce prévue de Donald Trump le 2 avril.

« Il y a toujours un risque lorsque vous tenez ces choses pour acquises et de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué», a déclaré hier Stewart Prest, politologue de l'UBC, au Vancouver Sun. « Cela peut jouer en faveur d'une trame narrative selon laquelle Mark Carney gouverne dans l'intérêt du centre du pays et concentre son énergie sur celui-ci. »

Vendredi, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a apporté son soutien au NPD et a exhorté les Britanno-Colombiens à réélire les député·es du NPD.

Glen Sanford, directeur de campagne du NPD en Colombie-Britannique :

« Il est extrêmement décevant que nous approchions de la moitié de cette campagne, mais Mark Carney n'a pas pris la peine de se rendre en Colombie-Britannique jusqu'à présent. Si nous ne pouvons pas compter sur le chef libéral pour se présenter dans notre province, nous ne pouvons pas compter sur lui pour vaincre les conservateurs ici. En Colombie-Britannique, ce sont les néo-démocrates qui sont sur le point de vaincre les conservateurs, comme nous l'avons fait la dernière fois. »