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19 juin 2019

Les drapeaux rouges levés sur les projets des laboratoires sidewalk devraient stopper le projet

OTTAWA – Mardi, le vice-président néo-démocrate du Comité d'éthique parlementaire, Charlie Angus (Timmins−Baie James), a soulevé des préoccupations au sujet de l'entente avec le projet Toronto Sidewalk Labs. Les preuves recueillies au cours des récentes audiences parlementaires ont soulevé de sérieuses questions quant à l'intérêt du public pour ce projet. Dans un rapport complémentaire à celui du comité sur la protection de la vie privée et le gouvernement numérique, publié hier, et portant sur le projet controversé de Sidewalk Toronto, Angus affirme que ce dernier doit être arrêté.

« Nous parlons d'une extension sans précédent du capitalisme de surveillance dans les espaces publics et privés de la plus grande ville du Canada, a déclaré M. Angus. Les promoteurs n'ont pas fait un travail crédible pour répondre aux énormes préoccupations soulevées par les experts informatiques internationaux et par le vérificateur général de l'Ontario. »

« L'aménagement de l'espace public exige un niveau beaucoup plus élevé de participation du public, a déclaré Andrew Cash, candidat du NPD dans Davenport. Sidewalk Toronto représente aussi une expérience risquée parce que le projet confie l'espace public urbain à une énorme société qui n'a pas démontré qu'on peut lui faire confiance pour respecter la vie privée et les droits démocratiques des gens. »

L’organisation Sidewalk Labs a été choisie comme partenaire d'innovation et de financement de l’organisme Waterfront Toronto pour le développement du projet Quayside en octobre 2017 et cette filiale de l’entreprise Alphabet a soumis une ébauche de plan directeur à Waterfront Toronto plus tôt cette semaine.

« Les Torontois et les Canadiens devraient être sceptiques à l’égard de ce projet, a déclaré Min Sook Lee, candidat du NPD dans Toronto−Danforth. Les Canadien.nes ont le droit de vivre sans être surveillé.es en permanence par le gouvernement et le secteur privé. Les villes intelligentes sont une bonne chose, mais une expérience de privatisation du capitalisme de surveillance n'est pas la voie à suivre pour Toronto, ni pour le Canada. »

« Google a les poches profondes et une mémoire longue. Ce n'est pas un projet caritatif et le modèle d'affaires présente une surveillance constante et totale », a ajouté M. Angus.