11 février 2022
Les libéraux doivent prioriser les gens dans la lutte contre les changements climatiques, estime le NPD
Contrairement aux libéraux qui travaillent dans l’intérêt des riches PDG, la population canadienne a besoin de l’appui de son gouvernement dans la lutte contre la crise climatique qui met en danger sa vie et ses communautés
THOMPSON - Aujourd’hui, la députée néo-démocrate Niki Ashton (Churchill–Keewatinook Aski) a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire qui fera passer l’intérêt public avant les profits des ultra-riches en permettant au Canada de miser sur l’investissement et la propriété publics dans la lutte contre les changements climatiques. S’il est adopté, le projet de loi va modifier le mandat de la Banque de l’infrastructure du Canada en faisant de la lutte contre la crise climatique sa priorité. Le mandat de la banque serait de fournir un soutien et des ressources pour aider les communautés les plus marginalisées et les plus durement touchées par les impacts des changements climatiques, comme les communautés autochtones et du Nord, au lieu de remplir les poches des riches PDG.
« Pendant que les libéraux tergiversent, les Canadiennes et Canadiens subissent les impacts mortels et catastrophiques de la crise climatique. Nous savons par ailleurs que les communautés autochtones et du Nord sont parmi les plus durement touchées par les effets des changements climatiques et que les libéraux les laissent à leur sort, a déclaré Mme Ashton. Ce projet de loi fera en sorte que le gouvernement fédéral fournisse aux communautés à l’avant-plan de la lutte contre les changements climatiques les outils dont elles ont besoin pour faire face à cette crise. J’invite tous les député·es qui ont à cœur le droit des personnes de vivre dans un environnement sain et propre à appuyer ce projet de loi. »
Plus précisément, ce projet de loi supprime la partie du mandat de la Banque de l’infrastructure du Canada qui lui permet de rechercher des investissements privés dans l’intérêt de riches PDG et encourage le gouvernement fédéral à financer des projets publics qui favorisent l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ceux-ci. En outre, le projet de loi va garantir la participation des communautés autochtones et du Nord au conseil d’administration de la Banque de l’infrastructure du Canada tout en exigeant une plus grande transparence par la présentation de rapports réguliers sur la façon dont elle remplit ce mandat.
« Au cours de l’année passée, les gens de partout au pays ont dû composer avec des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et d’autres conditions météorologiques extrêmes qui ont battu des records. Des personnes ont perdu la vie, des maisons ont été détruites et des moyens de subsistance ont été mis en danger par la crise climatique, a ajouté Mme Ashton. La lutte contre les changements climatiques nécessite de nombreux outils, notamment à travers la propriété publique et l’investissement pour soutenir les communautés déjà éprouvées. C’est l’occasion de s’attaquer aux changements climatiques tout en investissant dans la santé et le bien-être de nos communautés à travers le pays. »
Citation de personne qui appuie notre position :
« La Banque de l’infrastructure du Canada, dans sa forme actuelle, manque à sa vocation. Elle sert à privatiser les infrastructures par le biais de partenariats public-privé qui ne profitent ni aux travailleuses et travailleurs ni aux communautés. La Banque devrait s’attacher à éliminer les investissements privés à but lucratif et se concentrer sur les mesures d’atténuation des changements climatiques. En tant que présidente du CTC, je salue les efforts de la députée Ashton visant à pousser la propriété publique dans la lutte contre les changements climatiques et à soutenir les communautés qui en paient déjà le prix. »
– Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada