Les travailleuses et travailleurs migrants ont droit au respect et à la dignité

La porte-parole du NPD pour l'immigration, les réfugiés et la citoyenneté, Jenny Kwan, et le porte-parole du NPD pour l'emploi et le développement de la main-d'œuvre, Daniel Blaikie, ont émis la déclaration suivante :

« Il est décevant que le gouvernement libéral choisisse de perpétuer un système qui favorise les abus et l’exploitation en misant davantage sur les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires (TET).

Les personnes qui viennent ici pour travailler méritent la dignité et la protection. Il est évident qu’il y a un déséquilibre de pouvoir dans le programme des TET qui fait que de nombreux travailleurs et travailleuses migrants sont exploités, notamment en étant victimes de vol salarial et de mauvaises conditions de travail. Nous sommes témoins des conditions de logement déplorables des TET, incapables de s’isoler dans des logements denses pendant la pandémie et incapables de parler jusqu’à ce que leur santé soit affectée. Cela dénote le problème permanent et profondément ancré dans le programme des TET.

Selon les conclusions d’un récent rapport accablant de la vérificatrice générale, le gouvernement libéral a été incapable d’assurer la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs agricoles étrangers temporaires. Le rapport a révélé qu’Emploi et Développement social Canada (EDSC) n’a fourni que peu d’assurance quant à la protection des travailleuses et travailleurs pendant les saisons de croissance 2020 et 2021. En fait, même si les libéraux ont promis de prendre des mesures pour remédier à cette violation flagrante des droits des travailleuses et travailleurs en 2020, la qualité des inspections s’est détériorée. En ajoutant davantage de TET au système, EDSC sera encore plus limité et aura encore plus de mal à assurer la sécurité de ces personnes.

Malheureusement, les libéraux n’écoutent que les employeurs et ne tiennent pas compte des droits des travailleuses et travailleurs migrants – ce qui est inacceptable. Il y a plus de 500 000 personnes qui sont déjà au Canada sans statut permanent (RP). Il s’agit d’étudiantes et étudiants, de travailleuses et travailleurs migrants et de personnes sans papiers. Nombre d’entre elles pourront combler la pénurie de main-d’œuvre qualifiée si elles ont la possibilité d’obtenir le statut de résident permanent.

C’est pourquoi le NPD continue de demander au gouvernement de régulariser les travailleuses et travailleurs temporaires et sans papiers au Canada et de fournir aux nouveaux travailleurs et travailleuses migrants la RP à leur arrivée. »