7 août 2013
Rappel des faits : Guerre conservatrice contre la transparence fiscale : le FMI réagit
Malgré la controverse qui a entouré le DPB, son bureau s’est construit une bonne réputation, à la fois au Canada et sur la scène internationale, et s’est doté d’une bonne crédibilité. [traduction]
– Page 14, IMF Report on Fiscal Councils, juillet 2013
La guerre entre le gouvernement conservateur et le directeur parlementaire du budget est désormais plus qu’une affaire nationale. Le travail exemplaire de l’ancien DPB, Kevin Page, a été remarqué par le Fonds monétaire international et s’est mérité des éloges pour l’amélioration de la transparence fiscale.
Le DPB a la réputation de mener des analyses indépendantes de grande qualité dans ses recherches, dans ses prévisions de coûts et dans ses projections économiques. [traduction]
– Page 19, IMF Report on Fiscal Councils, juillet 2013, soulignement ajouté
Le FMI a même critiqué les conservateurs de Stephen Harper pour avoir interféré dans les travaux du DPB :
Dès le départ, des problèmes sont survenus concernant la conception légale et opérationnelle du bureau du DPB, surtout en ce qui concerne son lieu physique, son budget et son mandat. [...] Pendant les cinq premières années, le manque de clarté sur ces points fondamentaux a mené à des tensions qui, selon le DPB, ont menacé l’indépendance des activités de son bureau. [traduction]
– Page 12, IMF Report on Fiscal Councils, juillet 2013, soulignement ajouté.
Après ces affirmations, les conservateurs auraient dû se réveiller. Quand le Fonds monétaire international pointe le gouvernement du doigt, c’est signe qu’il est temps de changer les choses.
Les attaques des conservateurs contre le bureau du directeur parlementaire du budget constituent un affront à la transparence fiscale (et viennent briser une promesse des conservateurs). Et c'est une honte internationale.
Les Canadiens méritent mieux.