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25 octobre 2021

Un rapport juridique confirme le déni de justice du gouvernement libéral à l’égard des survivant·es des pensionnats autochtones

OTTAWA – Aujourd’hui, le député néo-démocrate Charlie Angus s’est joint aux survivantes et survivants du pensionnat Sainte-Anne pour exiger que Justin Trudeau les rencontre pour parler du déni de justice dont ils ont été victimes de la part du gouvernement fédérale. Une enquête interne menée par le juge Pitfield sur les cas de mauvais traitements infligés aux enfants du pensionnat Sainte-Anne révèle que la plupart des cas ont été entendus sans preuve tangible, que le gouvernement a détruites. Au moins 81 dossiers devront être rouverts.

« Ce qui est arrivé aux survivantes et survivants de Sainte-Anne est absolument inacceptable. Ils ont tant souffert et n’obtiennent toujours pas la justice qu’ils méritent. Le premier ministre ne fait pas non plus d’efforts pour leur tendre la main ni pour s’assurer que leurs droits juridiques sont protégés, a déclaré M. Angus. Le rapport du juge Pitfield nous apprend qu’ils ont été contraints à d’interminables batailles juridiques au vu et au su de ce premier ministre. Malheureusement, ce n’est qu’un aperçu du déni de justice auquel les survivantes et survivants des pensionnats font face de la part du gouvernement fédéral. »

Evelyn Korkmatz, survivante du pensionnat Sainte-Anne, dit attendre de Justin Trudeau qu’il explique comment il compte résoudre cet énorme déni de justice. Elle exige par ailleurs des réponses quant aux raisons pour lesquelles le gouvernement refuse de remettre les rapports sur les personnes d’intérêt qui pourraient permettre aux survivantes et survivants de fermer leur dossier.

« Quel genre de système avons-nous au Canada quand le gouvernement refuse de rendre justice dans des cas d’abus d’enfants horribles? s’est interrogée Mme Korkmatz. Le premier ministre doit nous dire pourquoi il se range du côté des responsables de l’Église et des coupables de ces crimes. Il doit faire ce qu’il faut et mettre fin à cette opération de camouflage. Il est temps de s’asseoir avec les survivantes et survivants de Sainte-Anne pour que justice leur soit rendue et qu’ils puissent tourner la page sur les crimes commis par l’Église catholique et le Canada. »