Dans les années qui ont précédé la création de l’assurance-maladie, les néo-démocrates ont vu des gens souffrir faute de moyens pour payer les soins dont ils avaient besoin. Nous en avons vu d’autres perdre leur maison, leur ferme et leur entreprise, pour payer leurs factures médicales. Nous avons vu des familles entières anéanties par la maladie.

Pour répondre à cette triste réalité, les néodémocrates ont mené la bataille pour la mise en place d’un régime public de soins de santé universels, au bénéfice de l’ensemble de la population. L’assurance-maladie a profondément changé la vie de millions de personnes. C’est l’une des plus grandes fiertés des néo-démocrates.

Des décennies plus tard, nous constatons encore aujourd’hui que l’inaccessibilité et le coût élevé des soins de santé font encore des ravages. Alors que nous travaillons ensemble pour surmonter la crise de la COVID-19, nous voyons la preuve que notre système de santé est au bord du gouffre.

Des millions de familles n’ont toujours pas accès aux médicaments dont elles ont besoin parce qu’elles n’ont pas d’assurancemédicaments privée de leur employeur ou leur employeuse. Le nombre de personnes non assurées qui sont obligées de se passer de leurs médicaments s’accroît; plus de gens sont des contractuel·les, des travailleuses ou travailleurs autonomes, ou occupent des emplois sans couverture médicale. Trop d’aîné·es mettent également leur santé en péril parce qu’ils n’ont pas d’assurancemédicaments, ni les moyens de payer de leur poche.

Le stress et l’inquiétude ressentis par ce trop grand nombre de Canadiennes et Canadiens ne sont pas le fruit du hasard. Ce sont les impacts directs de choix délibérés faits par les gouvernements libéraux et conservateurs. Ils ont délibérément laissé les compagnies pharmaceutiques escroquer des patient·es et choisi de laisser des millions de personnes sans assurance ou sous-assurées payer de leur poche des centaines, voire des milliers de dollars, pour des médicaments indispensables.

Aujourd’hui, le Canada est le seul pays riche qui possède un système de soins de santé public qui ne comprend pas une assurancemédicaments universelle. Nous sommes au troisième rang mondial du prix le plus élevé pour les médicaments d’ordonnance, ce qui met à rude épreuve nos systèmes de santé partout au pays. Et il nous faut en plus composer avec un ensemble disparate de programmes et de protections privées – pour celles et ceux qui ont la chance d’avoir une couverture d’assurance. Face à une pandémie mondiale, la nécessité d’un programme pancanadien d’assurance-médicaments solide n’a jamais été aussi forte.

Pendant dix ans, au lieu de s’attaquer aux coûts croissants de l’assurance-médicaments, les conservateurs ont aggravé le problème, en réduisant le financement des systèmes de santé des provinces et en minant les efforts qui visaient une approche pancanadienne du prix des médicaments. Le gouvernement libéral, quant à lui, a passé six ans à repousser le dossier en promettant de réduire le coût des médicaments, tout en continuant d’appliquer le même système qui ne nous convient pas, et qui nous coûte de plus en plus cher. Il a retardé à trois reprises des changements importants qui auraient permis de réduire le prix des médicaments au Canada, parce que lessociétés pharmaceutiques le lui ont demandé. Et le budget 2021 des libéraux confirme qu’ils ont complètement renoncé à leur engagement, au moment même où les Canadiennes et Canadiens en ont le plus besoin.

Les néo-démocrates savent que nous pouvons faire mieux. Notre parti s’est battu pour instaurer le système de santé universel pour tout le monde, et de la même façon, nous nous battons aujourd’hui pour y inclure une assurance-médicaments de qualité pour tout le monde, quels que soient votre emploi, votre lieu de résidence, votre âge, votre état de santé ou votre revenu. Nous travaillerons rapidement, avec les provinces, afin de mettre en place le programme d’ici la fin de 2022, en injectant chaque année 10 milliards de dollars du gouvernement fédéral. Cela ira de pair avec l’élaboration d’une stratégie pancanadienne sur la couverture des médicaments pour les maladies rares, afin que la couverture ne soit plus déterminée par l’endroit où vous vivez ou par l’assurance privée de votre famille, comme c’est le cas actuellement.

Un programme pancanadien d’assurancemédicaments permettra l’accès aux médicaments et aux appareils médicaux essentiels, tout comme nous avons actuellement accès à des centres de santé offrant des soins gratuits, parce qu’ils sont financés par un système d’assurance publique sous lequel tout le monde est couvert. À la pharmacie, vous aurez donc besoin de votre carte d’assurance-maladie – pas de votre carte de crédit.
Notre plan met fin aux co-paiements, franchises et primes qui coûtent des centaines, voire des milliers de dollars par année aux familles.

Rendre les médicaments d’ordonnance plus abordables permet à tout le monde d’économiser de l’argent. Les aîné·es, les familles et les jeunes bénéficient d’un répit. Les petites entreprises qui veulent couvrir le coût des médicaments peuvent le faire. La négociation des prix avec les grandes sociétés pharmaceutiques fait baisser les prix – ce qui permet d’économiser de l’argent dans notre système de santé, permettant d’améliorer les soins.

Notre plan garantira l’accès aux médicaments dont les gens d’ici ont besoin. Il se traduira par d’importantes économies pour les employeuses et employeurs qui paient actuellement les avantages sociaux de leur personnel, ce qui contribuera à reconnaître leurs efforts et à stimuler la croissance économique. La mise en commun du pouvoir d’achat de l’ensemble des provinces permettra de réduire les coûts globaux de notre système de santé, ce qui libérera des fonds dont les provinces ont grandement besoin pour réinvestir en santé.

Notre régime d’assurance-médicaments poursuit ainsi l’objectif d’un pays où les gens sont en meilleure santé et où personne n’aura à faire un choix impossible entre ses médicaments et d’autres besoins essentiels, comme se loger et se nourrir.

Avoir une maison est devenu un rêve impossible pour trop de gens. Trouver un endroit décent à louer est hors de portée. Tout le monde devrait avoir le droit de se sentir chez soi dans un lieu sécuritaire et à prix abordable. Les travailleuses et travailleurs devraient pouvoir se permettre de vivre près de leur lieu de travail, y compris au coeur de nos grandes villes. Les jeunes devraient pouvoir rester dans les quartiers où ils ont grandi. Et les aîné·es ne devraient jamais être forcé·es de quitter les communautés dans lesquelles ils ont passé leur vie.

Mais pour de trop nombreuses familles, un logement sûr et abordable est de plus en plus hors de portée, en raison de la flambée des prix des logements et maisons, et en raison des démovictions. La pandémie n’a fait qu’empirer les choses pour les personnes en difficulté. Trop de familles ont eu du mal à payer leur loyer ou leur hypothèque pendant la crise. Des parents restent éveillés la nuit, s’inquiétant de savoir comment payer la résidence familiale, alors que les coûts ne cessent d’augmenter et que les salaires ne suivent pas. Et un grand nombre de jeunes sont contraints de renoncer à leur rêve de posséder un jour leur propre maison.

Nous sommes au coeur d’une crise pancanadienne du logement, qui touche toutes les régions du pays : les loyers moyens ont augmenté dans toutes les provinces l’an dernier et 1,6 million de ménages consacrent plus de 30 % de leur revenu pour se loger1. Le Canada est le pays du G7 où les prix des maisons augmentent le plus rapidement, une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement.

Concrètement, cela signifie que les familles de nos communautés sont confrontées à un stress constant et à des choix impossibles entre le loyer et la nourriture, qu’elles vivent dans des logements insalubres ou qu’elles doivent quitter leur communauté ou, pire encore, qu’elles courent le risque, réel, de devenir sans-abri.

L’inquiétude et l’anxiété que les gens ressentent aujourd’hui sont le résultat des mauvais choix faits par les gouvernements libéraux et conservateurs.

Les libéraux ont négligé la crise du logement pendant trop longtemps, tournant le dos aux familles qui luttent pour rester dans les communautés où elles veulent vivre et travailler. Même avec de nouvelles annonces modestes pour tenter de combler les lacunes, la réalité est que leur programme de logement est trop petit pour faire une réelle différence pour la plupart des gens. Le gouvernement libéral dit aux familles qu’elles devront simplement attendre plus longtemps pour obtenir de l’aide, se débattre davantage chaque mois et se contenter de moins.

Les néo-démocrates croient qu’il est temps d’aider les gens – maintenant. Nous avons un plan ambitieux qui fera une différence dans chaque communauté de notre pays – parce que trouver un endroit décent et abordable pour vivre ne devrait pas être comme gagner à la loterie. Il est temps de soulager le stress et l’inquiétude des gens en choisissant de rendre plus accessibles la location et l’achat d’une maison.

Une grande partie de la solution à long terme au problème consiste à veiller à ce que davantage de logements sociaux et abordables soient construits dans tout le pays, où une personne sur trois est locataire. Dans de nombreuses villes, les quelques appartements abordables qui existent s’envolent rapidement, et les gens se retrouvent dans des logements inadéquats ou sont simplement obligés de consacrer une trop grande partie de leur revenu au loyer.

Après six ans au pouvoir, le plan libéral est tout simplement inadéquat par rapport à l’ampleur de la crise à laquelle la population est confrontée. Nous devons adopter des mesures urgentes dès maintenant pour mettre en place des projets ambitieux visant à construire des lieux de vie abordables dans toutes les collectivités du pays.

C’est pourquoi un gouvernement néo-démocrate créera au moins 500 000 logements de qualité et abordables au cours des dix prochaines années, dont la moitié en cinq ans. Cet objectif sera atteint grâce à une combinaison de mesures efficaces mises en place en partenariat avec les provinces et les municipalités, qui renforcent la capacité des fournisseurs de logements sociaux, communautaires et abordables, qui offrent un soutien locatif aux coopératives et atteignent les objectifs environnementaux en matière d’efficacité énergétique.

Ce plan ambitieux permettra de créer des milliers d’emplois dans les collectivités partout au pays, de relancer l’économie et d’aider les gens à obtenir le logement abordable et de qualité dont ils ont besoin.
Afin de donner un coup de fouet à la construction de coopératives, de logements sociaux et de logements sans but lucratif, de briser l’impasse ayant empêché ces groupes d’avoir accès à des fonds, nous mettrons en place des fonds de démarrage rapide pour simplifier le processus de demande et aider les collectivités à obtenir l’expertise et l’aide dont elles ont besoin pour lancer des projets maintenant, et non dans des années. Nous mobiliserons les ressources et les terrains fédéraux pour ces projets, transformant ainsi des propriétés inutilisées ou sous-utilisées en de nouvelles communautés dynamiques.

Un gouvernement néo-démocrate stimulera également la construction de logements sociaux et abordables. Il renoncera à la portion fédérale de la TPS/TVH sur la construction de ces nouveaux logements, un changement simple qui permettra la construction plus rapide, ainsi que le maintien de prix abordables à long terme.

Ces mesures permettront de s’attaquer à la crise du logement à la source, mais nous devons également veiller à ce que les familles qui souffrent reçoivent de l’aide dès maintenant – surtout durant la pandémie de COVID-19. Les familles n’ont pas des années à attendre : chaque jour est une lutte et une inquiétude constante.

C’est pourquoi nous apporterons une aide immédiate aux familles qui ont du mal à payer leur loyer, tout en proposant des solutions à long terme à la crise du logement.

Bien qu’il soit essentiel de rendre les logements plus accessibles, les néo-démocrates croient que le rêve de devenir propriétaire ne devrait jamais être hors de portée pour les familles. C’est pourquoi nous réintroduirons des termes sur 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés par la SCHL sur les maisons de base pour les acheteuses et acheteurs d’une première maison. Cela permettra de réduire les paiements mensuels, libérant ainsi des fonds qui aideront les jeunes familles à joindre les deux bouts. Nous aiderons également les gens à payer les frais de clôture en doublant le crédit d’impôt pour l’achat d’une maison, qui passera à 1 500 $.

Les Canadiennes et Canadiens qui sont ouverts aux voies novatrices d’accès à la propriété : un gouvernement néo-démocrate fournira ainsi des ressources pour faciliter la copropriété, comme des modèles de conventions de copropriété et des liens avec les ressources locales, et facilitera l’accès au financement en offrant des prêts hypothécaires pour copropriétés garantis par la SCHL.

Les gros investisseurs et investisseuses font grimper le prix des maisons. Personne ne peut gagner une guerre d’enchères contre ces poches profondes qui cherchent à faire des profits, pas à bâtir des collectivités. Pour aider à mettre fin à la spéculation qui fait bondir le prix des maisons, nous mettrons en place une taxe de 20 % pour les acheteuses et acheteurs étrangers sur la vente de maisons à des personnes qui ne sont pas des citoyennes et citoyens canadiens ou des résidentes ou résidents permanents. Les néo-démocrates lutteront également contre le blanchiment d’argent, qui nourrit le crime organisé et fait grimper le prix des maisons. Nous collaborerons avec les provinces pour créer un registre public des propriétaires bénéficiaires afin d’accroître la transparence, et nous exigerons le signalement des transactions suspectes afin de mettre fin au blanchiment d’argent.

L’éducation accessible et financée par l’État est une grande source d’opportunités dans notre société. Elle peut transformer des vies et ouvrir de nouveaux horizons pour de nombreuses personnes, peu importe leur parcours. Cela fait assurément de l’éducation le plus beau cadeau que nous puissions nous offrir, ainsi qu’aux prochaines générations.

Nous croyons que l’accès à l’éducation ne devrait jamais dépendre de l’argent gagné par vos parents ou de votre niveau d’endettement. Vous devez avoir accès aux études qui vous intéressent, peu importe votre âge, ni d’où vous venez. C’est pourquoi les néo-démocrates sont déterminé·es à vous permettre d’avoir accès, tout au long de votre vie, à une éducation financée par les fonds publics, de la garderie aux études postsecondaires.

De nos jours, trop de gens n’ont pas accès à l’éducation. La COVID-19 a mis l’avenir de beaucoup de jeunes entre parenthèses. Des étudiant·es sont forcé·es d’abandonner leurs rêves parce qu’ils ne peuvent pas payer leurs frais de scolarité, qui n’arrêtent pas d’augmenter. Les jeunes sont aux prises avec le poids écrasant de l’endettement, tandis qu’ils devraient se concentrer à bâtir leur vie.

Les gouvernements libéraux et conservateurs sont à l’origine de ces obstacles à une éducation de qualité. Il est temps d'éliminer ces obstacles. Ils ont laissé les coûts de l’éducation postsecondaire gonfler à vue d’oeil et ont continué de faire des profits avec les intérêts des prêts étudiants, à raison de centaines de millions de dollars par année. Ils ont choisi de rendre la vie plus difficile aux étudiantes et étudiants, aux jeunes et à leurs familles.

Les étudiants et étudiantes cumulent aujourd’hui une dette moyenne de 28 000 $ à la fin de leurs études de premier cycle et ceux qui doivent emprunter pour les payer finiront par payer plus de 10 000 $ de plus que ceux qui ont obtenu leur diplôme sans s’endetter. Les étudiants sont également plus susceptibles d’occuperdes emplois précaires et mal rémunérés qui ont été touchés par la pandémie, ce qui les prive d’une source de revenus essentielle. Les conditions de travail du personnel universitaire se sont aggravées, un tiers d’entre eux travaillant de contrat en contrat avec un accès limité aux avantages sociaux.

Ces inégalités conduisent les jeunes à l’échec : il est temps de faire mieux.

Les gens d’ici doivent avoir accès à une éducation postsecondaire de qualité, quel que soit leur revenu. À long terme, cela impliquera de travailler avec les provinces et les territoires pour plafonner et réduire les frais de scolarité, ainsi qu’inclure l’éducation postsecondaire dans le système d’éducation publique, afin que les enfants puissent passer de la maternelle à leur carrière sans obstacle financier. Il s’agit d’un objectif primordial : avec le leadership et la volonté politique appropriés, nous pouvons y arriver.

Il y a des mesures importantes que nous pouvons prendre pour rendre l’éducation plus abordable dès maintenant.

Cinq provinces ont déjà fait preuve de leadership en éliminant les taux d’intérêt sur les prêts étudiants. Il est temps que le gouvernement fédéral fasse de même et cesse de profiter de l'endettement étudiant. Les néo-démocrates élimineront les intérêts sur les prêts étudiants fédéraux et, pour aider à alléger le fardeau des jeunes qui commencent à étudier, nous mettrons en place un programme ciblé de remise de dette pour les diplômé·es, qui permettra d’effacer jusqu’à 20 000 $ de dette étudiante par personne. La première année seulement, ce programme effacera 20 % de toutes les dettes d’études et aidera 350 000 emprunteuses et emprunteurs à économiser chaque mois.

Enfin, nous mettrons fin aux prêts et multiplierons par deux l’accès aux bourses d’études canadiennes non remboursables. Avoir accès à un soutien pour ses études postsecondaires ne devrait pas représenter un fardeau d’endettement à porter. Nous ferons en sorte que les jeunes puissent commencer leur vie sans s’endetter excessivement.

Aujourd’hui plus que jamais, les Canadiennes etCanadiens ont besoin d’une connexion internet rapide et fiable à la maison pour pouvoir travailler et aller à l’école : nous comptons sur nos téléphones portables pour rester connecté·es où que nous soyons. Ce sont des services essentiels, surtout depuis la pandémie, mais trop de gens ont encore du mal à accéder aux services abordables dont ils ont besoin.

Plus de la moitié des Canadiennes et Canadiens vivant dans des zones rurales n’ont pas accès à l’internet à haut débit. Parmi les pays comparables, nous payons des prix parmi les plus élevés au monde pour les abonnements cellulaires et à large bande.

Tous les mois, des gens se font arnaquer. Car, plutôt que de défendre les consommatrices et consommateurs, les gouvernements libéraux et conservateurs ont laissé l’industrie fixer les prix. Les familles canadiennes doivent ainsi payer des factures astronomiques alors que les marges bénéficiaires des grandes entreprises de télécommunications dépassent les 40 % sans que deux millions de Canadiennes et Canadiens vivant dans des régions rurales, éloignées ou nordiques n’aient accès à un service internet fiable4. Avoir des entreprises de téléphonie cellulaire et d’internet qui arnaquent les gens et s’en tirent à bon compte, c’est inacceptable.

Mais c’est encore pire d’avoir des politiciennes et politiciens qui les laissent faire.

Il est temps d’avoir un gouvernement qui soit de votre côté, qui protège votre portefeuille et qui vous offre les services modernes dont vous avez besoin.

Les néo-démocrates croient que peu importe où vous vivez au Canada, vous devez pouvoir rester branché, et ce, sans vous ruiner à cause d’actions injustes de compagnies. C’est pourquoi, jusqu’à ce que l’industrie devienne plus concurrentielle, nous mettrons en place un plafonnement des prix pour nous assurer que les gens ne paient pas plus que la moyenne mondiale pour leurs factures de téléphone cellulaire et d’internet.

L’expansion de la couverture cellulaire et l’offre d’un service internet à large bande fiable et abordable dans toutes les collectivités sont essentielles pour l’avenir économique des régions rurales et éloignées, mais les gouvernements ont trop longtemps ignoré ce fait. C’est pourquoi nous croyons qu’il faut agir rapidement pour combler le fossé numérique, maintenant, et non pas dans dix ans, comme l'a suggéré le gouvernement libéral. Nous nous engageons à reconnaître l’internet à haute vitesse comme un service essentiel et à faire en sorte que chaque personne ait accès à un service haute vitesse abordable et fiable d’ici quatre ans. Pour ce faire, nous ferons les premiers pas vers la création d'une société d'État chargée d'assurer la prestation de services de télécommunications de qualité et abordables dans chaque collectivité.

De plus, nous veillerons à ce que les fournisseurs offrent un forfait de base pour les services cellulaires et à large bande, comparable aux forfaits abordables offerts dans d’autres pays. Pour mettre fin aux factures surprises, nous exigerons des entreprises qu’elles offrent des options illimitées de données sans fil à des tarifs abordables, comme il en existe ailleurs, et qu’elles abolissent les plafonds de données internet.

Enfin, pour protéger les gens contre les prix abusifs et les tactiques malhonnêtes des compagnies, nous ferons adopter une Déclaration des droits des consommatrices et consommateurs de télécommunications et mettrons fin à ces pratiques pour de bon.

Les gens doivent pouvoir compter sur leur gouvernement pour leur fournir des services fiables qui leur simplifient la vie et qui les aident en cas de crise. Or, au lieu d’agir en leur faveur, les gouvernements conservateurs et libéraux ont passé des années à couper dans les services essentiels, laissant les gens aux prises avec les conséquences, entre autres de l’élimination de la livraison du courrier à domicile et le temps d’attente inacceptable dans les services gouvernementaux.

Lorsque les gouvernements choisissent de faire de fausses réductions d’impôt et des coupes nuisibles dans les services, les gens finissent par ne plus y avoir accès ou par payer davantage de leur poche pour les services dont leur famille a besoin, ou ne peuvent plus du tout compter sur ces services.

Des services médicaux de qualité sont essentiels pour assurer la sécurité et la santé des familles canadiennes. Dans trop d’endroits au pays, la privatisation et les compressions sont une réelle menace. Justin Trudeau a maintenu les coupes de Stephen Harper dans les transferts en santé et résisté aux appels des provinces pour rétablir ce financement.

Les coupes en santé effectuées par les premiers ministres conservateurs comme Jason Kenney, Doug Ford et Brian Pallister ont rendu plus difficile pour le système de santé de faire face à la pandémie et ont exposé les gens à des risques plus importants. Le gouvernement fédéral ne peut pas rester les bras croisés tandis que ces services essentiels sont menacés. Les néo-démocrates défendront les soins de santé publics et résisteront à la privatisation, qui nous coûte de l’argent et mine notre système de santé public.

Les libéraux ont un jour promis de rétablir la livraison du courrier porte-à-porte, qui avait été supprimée par les conservateurs. Mais lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir, ils ont rompu leur engagement et laissé des centaines de milliers de personnes sans les services postaux dont elles ont besoin – frappant particulièrement les aîné·es et les personnes en situation de handicap. Maintenant que nous dépendons plus que jamais du courrier, les néo-démocrates luttent avec vous pour rétablir la distribution du courrier à domicile dans toutes les communautés qui l’ont perdue sous le gouvernement conservateur, pour protéger ce service essentiel contre de futures coupes.

Lorsqu’il s’agit d’obtenir de l’aide du gouvernement, les gens s’attendent à des services fiables qui fonctionnent. Le gouvernement libéral n’a même pas réussi à payer correctement les fonctionnaires, et les conservateurs préfèrent faire des coupures plutôt que d’améliorer le fonctionnement du gouvernement.

Les néo-démocrates mettront en place une garantie de services qui rendra les ministères responsables de l’établissement et de la publication de normes de service exécutoires pour des programmes comme l’assuranceemploi, le soutien aux anciennes et anciens combattants, les services aux Autochtones, les passeports, les centres d’appels de l’Agence du revenu, ainsi que d’autres services. Les ministres seront tenus responsables de la réalisation de ces objectifs. Les néo-démocrates ont le courage de défendre vos intérêts: nous augmenterons également la protection des consommatrices et consommateurs pour les transactions financières et exigerons que les conseillères et conseillers financiers offrent des conseils qui sont dans votre intérêt financier, et non dans celui de la banque. Il s’agira notamment de renforcer les pouvoirs d’enquête et d’application de ces règles, et d’indemniser les gens qui ont été trompés. Nous adopterons également une législation visant à protéger votre vie privée et à empêcher les sociétés de cartes de crédit et de débit de vendre vos informations personnelles.

Pour élargir le choix des consommatrices et consommateurs tout en réduisant les déchets, nous établirons le droit de réparer vos appareils électroniques et autres produits à des prix abordables, et nous rendrons les entreprises responsables des déchets électroniques liés à leurs produits.

Les néo-démocrates veilleront à ce que les prix à la pompe soient plus équitables en créant un Ombudsman de surveillance des prix chargé d’enquêter sur les plaintes, et en renforçant le pouvoir du Bureau de la concurrence d’enquêter de façon proactive sur les allégations d’activité anticoncurrentielle de l’industrie. Pour protéger la sécurité des voyageuses et voyageurs et les droits des consommatrices et consommateurs, un gouvernement néo-démocrate renforcera également la Déclaration des droits des passagères et passagers aériens. Enfin, les néodémocrates moderniseront les lois canadiennes sur la concurrence afin de s’adapter à l’évolution de l’économie d’aujourd’hui.