Canada's NDP

Skip to main content

Le courage de faire
les bons choix

Le Canada est composé de communautés dynamiques avec tant de choses qui nous rassemblent. Malheureusement, la haine et la discrimination sont toujours présentes autour de nous, et la haine en ligne est en hausse.

Opposons-nous toujours à la haine sous toutes ses formes et travaillons à mettre fin aux injustices systémiques.

Ensemble, mettons fin au racisme, à la discrimination, à l’homophobie et la transphobie, et faisons en sorte que notre gouvernement traite toutes les personnes avec le respect et la dignité auxquels elles ont droit.

Des résultats pour vous

Promouvoir l’égalité des genres

Nous savons que nos familles, nos collectivités et notre pays sont plus forts lorsque les femmes prospèrent. Il est encore trop fréquent aujourd’hui que des femmes soient victimes de discrimination et de violence fondées sur le genre, surtout si elles font partie d’une communauté marginalisée. Depuis la pandémie, les femmes font les frais d’une vague de violence sans précédent et de pertes d’emplois, tout en assumant un énorme fardeau de soins non rémunérés.

Faire respecter les droits des personnes LGBTQI2S+

Bien que nous ayons fait d’importants progrès dans la défense des droits des personnes LGBTQI2S+, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la vie de ces personnes et faire de notre pays un lieu où tout le monde peut vivre sans haine ni préjugés.

Lutter contre le racisme

Les personnes autochtones et racisées au pays font face à une évolution terrifiante de la haine. La discrimination et la violence racistes demeurent une réalité dans des communautés d’un océan à l’autre, et les propos extrémistes de plus en plus inévitables sur internet.

La promotion des langues officielles

Les gens d’ici sont fiers de nos deux langues officielles qui constituent un élément important de notre identité et de nos collectivités partout au pays.

Améliorer notre système de justice

Pendant plus d’une décennie, les conservateurs au pouvoir ont fait de mauvais choix en matière de droit criminel, ce qui a aggravé les inégalités et mené à l’engorgement du système judiciaire que nous vivons actuellement, sans pour autant rendre nos collectivités plus sécuritaires.

Un gouvernement qui travaille pour vous et non pour des ami·es proches du pouvoir

Nous savons de quel côté nous sommes. Pendant que les autres partis s’affairent à protéger les grands pollueurs, les grandes compagnies et les personnes les plus riches, nous travaillons pour vous tous les jours. Nous défendons les familles, les collectivités et les travailleurs et travailleuses partout au pays. Nous sommes prêt·es à former un gouvernement qui travaille pour vous et qui place les gens au coeur de chaque décision.

Faire en sorte que chaque vote compte – vraiment

Le droit de vote est l’un de nos droits démocratiques les plus importants et fondamentaux. Et nous croyons que chaque vote devrait compter.

Un meilleur rôle dans le monde

La population canadienne est fière de notre rôle dans le monde, et elle veut un gouvernement qui fera les bons choix pour aider les gens – mais sous les gouvernements conservateurs et libéraux, des décennies de politicailleries cyniques et de compressions ont fait en sorte que notre pays se retrouve souvent du mauvais côté des grands enjeux mondiaux.

La défense au pays et à l’étranger

L’Armée canadienne a trois responsabilités incroyablement importantes : défendre le pays, protéger les gens au pays et contribuer à la paix et la stabilité dans le monde par des opérations à l’étranger.
Close

Promouvoir l’égalité des genres

Nous savons que nos familles, nos collectivités et notre pays sont plus forts lorsque les femmes prospèrent. Il est encore trop fréquent aujourd’hui que des femmes soient victimes de discrimination et de violence fondées sur le genre, surtout si elles font partie d’une communauté marginalisée. Depuis la pandémie, les femmes font les frais d’une vague de violence sans précédent et de pertes d’emplois, tout en assumant un énorme fardeau de soins non rémunérés.

Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’un gouvernement féministe. Mais les libéraux n’ont pas réussi à joindre le geste à la parole pour lutter contre la discrimination systémique à l’égard des femmes. Et les conservateurs ont sabré dans le financement des groupes pour l’égalité des femmes lorsqu’ils étaient au pouvoir, ce qui nous a fait reculer de plusieurs décennies.

L’égalité des genres est une valeur fondamentale pour les néo-démocrates, et nous sommes déterminé·es à bâtir une société où personne n’est laissé pour compte. Pourtant, au Canada, les femmes gagnent 32 % de moins que les hommes, et l’écart est encore plus grand pour les femmes racisées, les femmes autochtones, les immigrantes et les femmes vivant avec un handicap. Nous accorderons la priorité à l’équité salariale pour mettre fin à la discrimination salariale fondée sur le genre, en exigeant des employeuses et employeurs qu’ils fassent preuve de transparence en matière de rémunération. Nous adopterons des lois et des règlements proactifs en matière d’équité salariale, et nous nous assurerons que ceux-ci soient appliqués rigoureusement et immédiatement.

Notre vision du Canada est celle d’une société où les organisations de femmes disposent d’un financement stable pour que celles-ci puissent avoir accès au soutien et à la défense dont elles ont besoin, quand elles en ont besoin. En plus de combattre les féminicides, nous mettrons en place un Plan d’action pancanadien pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Ce plan sera appuyé par un financement adéquat afin que des services d’hébergement et d’autres programmes soient offerts dans toutes les régions du pays, particulièrement celles qui ont été mal desservies.Nous allons mettre à jour le Code canadien du travail afin d’inclure dix jours de congé payé pour les personnes aux prises avec de la violence familiale et domestique, améliorer la formation des services policiers sur les agressions sexuelles, et exiger que les universités élaborent des plans pour mettre fin à la violence sexuelle sur les campus. Nous allons également nous attaquer à la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI2S+ autochtones, en travaillant avec les communautés autochtones pour mettre en oeuvre les Appels à la justice de l’Enquête nationale.

Les femmes ne devraient jamais être obligées de choisir entre avoir une famille ou une carrière. Or, près de 300 000 femmes de plus pourraient rejoindre le marché du travail au Canada si elles avaient accès aux services de garde dont elles ont besoin. Il est temps de mettre en place des garderies de qualité, abordables et sans but lucratif accessibles à toutes les familles, peu importe où elles vivent. Nous allons également assouplir le congé parental, faciliter l’admissibilité à l’assuranceemploi et offrir plus d’options aux femmes pour faire carrière dans des métiers manuels et non traditionnels comme l’agriculture, l’innovation, la recherche et les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).

Nous croyons profondément au respect du droit des gens à prendre des décisions concernant leur corps et leur vie. Pourtant, de nombreuses femmes désirant un avortement au Canada n’y ont pas accès : seulement un hôpital sur six l’offre, et certaines provinces refusent de couvrir les coûts des avortements chirurgicaux à l’extérieur des hôpitaux. Le manque d’accès est encore plus criant pour les personnes qui vivent dans des régions rurales ou nordiques.

Toutes les femmes ont droit à un avortement et des services de santé reproductive sûrs et accessibles, peu importe où elles vivent ou combien elles gagnent. Il n’est pas suffisant que les élu·es disent qu’ils ne rouvriront pas le débat sur l’avortement : nous avons besoin de leaders qui prennent des mesures pour améliorer l’accès aux services. Nous mettrons la Loi canadienne sur la santé en application, pour s’assurer que les provinces rendent l’avortement médical et chirurgical disponible dans toutes les régions du pays, sans obstacle. Nous veillerons à ce qu’une gamme complète de contraceptifs d’ordonnance et de soins de santé reproductive soient facilement accessibles sans frais, par l’entremise de l’assurance-maladie et du régime public d’assurance-médicaments, et travaillerons avec les provinces, territoires et gouvernements autochtones pour mettre fin à la pauvreté périodique.

Enfin, nous nous attaquerons aux obstacles à la participation politique des femmes, en réformant le système électoral et en présentant des mesures législatives pour encourager les partis politiques à présenter plus de candidates.

Close

Faire respecter les droits des personnes LGBTQI2S+

Bien que nous ayons fait d’importants progrès dans la défense des droits des personnes LGBTQI2S+, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la vie de ces personnes et faire de notre pays un lieu où tout le monde peut vivre sans haine ni préjugés.

L’un des revers les plus importants de ces dernières années, c’est la décision du gouvernement libéral de maintenir l’interdiction discriminatoire du don de sang par des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres personnes identifiées comme hommes à la naissance. Nous avons besoin d’un dépistage fondé sur les comportements, plutôt que des politiques discriminatoires fondées sur l’orientation sexuelle. Nous mettrons immédiatement fin à l’interdiction discriminatoire du don de sang et mettrons en place des politiques fondées sur des données probantes de santé publique pour assurer l’approvisionnement en sang.

En ce qui concerne l’orientation sexuelle et l’expression de genre, les pratiques préjudiciables comme les « thérapies de conversion » n’ont pas leur place ici. Contrairement aux libéraux, qui ont fait du sur place pendant six ans, nous allons immédiatement légiférer pour interdire les thérapies de conversion en collaborant avec les provinces et les territoires pour appuyer l’élimination de cette pratique dans toutes les régions du pays.

L’accès à des procédures et à des médicaments d’affirmation du genre peut sauver la vie de plusieurs personnes transgenres. Nous collaborerons avec les provinces pour nous assurer qu’il y ait un accès égal à la chirurgie d’affirmation du genre partout au pays et que ces procédures et médicaments soient couverts par les régimes publics d’assurance-maladie. Nous éliminerons également les obstacles systémiques liés au sexe dans la prestation des services publics fédéraux, et fournirons des fonds pour soutenir la création et le développement des refuges pour les jeunes transgenres.

Le Canada a un rôle unique et important à jouer pour aider les réfugié·es LGBTQI2S+ partout dans le monde. Nous allons établir une voie permanente pour que les réfugié·es LGBTQI2S+ puissent venir s’installer afin de remplacer l’approche fragmentaire actuelle qui ne traite que les cas d’urgence à mesure qu’ils surviennent.

Nous pouvons également en faire davantage pour mettre fin à la discrimination en matière d’emploi dont sont victimes les membres de la communauté LGBTQI2S+. Nous ajouterons l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre à la Loi sur l’équité en matière d’emploi afin de s’attaquer aux préjudices subis par les communautés LGBTQI2S+ – particulièrement les personnes transgenres – pour trouver du travail.

Close

Lutter contre le racisme

Les personnes autochtones et racisées au pays font face à une évolution terrifiante de la haine. La discrimination et la violence racistes demeurent une réalité dans des communautés d’un océan à l’autre, et les propos extrémistes de plus en plus inévitables sur internet.

En tant que néo-démocrates, nous reconnaissons la dignité inhérente de chaque personne et le fait que le racisme heurte profondément, et dénigre l’humanité des personnes racisées. Les répercussions des discours haineux sont réelles : le Canada a connu une augmentation de 200 % des groupes haineux actifs au cours des cinq dernières années, avec un nombre croissant d’incidents violents visant des personnes musulmanes, juives et noires. Les autochtones font face à de la discrimination et de la haine dans leur vie quotidienne, trop souvent avec des conséquences tragiques. Une discrimination plus subtile a tout autant de conséquences néfastes. Les personnes racisées sont plus susceptibles de rencontrer, ici et aujourd’hui, des obstacles à l’obtention d’un emploi, alors que les immigrant·es et les communautés racisées sont la cible de discours qui divisent et attisent la méfiance entre voisin·es.

On ne peut pas se croiser les bras et laisser le racisme s’accroître dans nos communautés, mettant ainsi des vies en danger. Il est temps de choisir : nous devons transformer le discours sur la diversité en actions concrètes pour combattre le racisme systémique et y mettre fin pour de bon. Osons travailler ensemble pour nous attaquer à la haine, au suprématisme blanc et à la discrimination systémique qui affectent des gens partout au pays.

Nous avons le courage de nous attaquer aux groupes suprématistes blancs et néonazis avec un plan d’action pancanadien visant à démanteler les organisations d’extrême droite, y compris celles qui font la promotion de la suprématie blanche. Nous établirons des normes pancanadiennes pour l’identification et l’enregistrement de tous les incidents haineux et leur traitement par le système judiciaire, et travaillerons en collaboration avec des organismes sans but lucratif pour accroître le signalement des crimes haineux.

Internet permet trop souvent de donner libre cours à l’antisémitisme, l’islamophobie et autres formes de haine. Nous créerons un groupe de travail pour lutter contre la haine en ligne et protéger la sécurité publique, et pour s’assurer que les médias sociaux soient légalement responsables du retrait des contenus haineux et extrémistes, avant que ceux-ci n’aient la chance de faire du mal.

Les communautés racisées ont payé un prix plus élevé lors de la pandémie. Les emplois qui dépendaient de ces personnes ne pouvaient souvent pas être exercés à domicile, n’étaient souvent pas assortis de congés maladie et entraînaient un plus grand risque d’exposition. Les vaccins ont mis du temps à arriver dans les communautés où vivent les personnes racisées et le manque d’accès aux soins de santé a entraîné des taux d’infection plus élevés et une aggravation des cas. Le surpeuplement des logements a rendu difficile l’isolement des personnes infectées, entraînant une plus grande propagation de la COVID-19. Il est temps de s’attaquer au racisme et aux inégalités systémiques qui ont conduit à ces conséquences tragiques.

Le gouvernement fédéral doit jouer un rôle de premier plan pour comprendre comment les politiques ont un impact sur les communautés racisées et contribuent au racisme systémique. Ainsi, nous accorderons la priorité à la collecte de données fondées sur l'ethnie en matière de santé, d’emploi, de police et plus encore, dans le but d’améliorer la vie des communautés racisées. Nous travaillerons avec les provinces pour améliorer les collectes de données et aux côtés des communautés racisées et autochtones pour élaborer des mécanismes de plainte et de responsabilisation des services policiers.

Les contrôles d’identité de routine ne respectent pas les droits garantis par la Charte. Cette pratique est un exemple de racisme systémique en action. Un gouvernement néo-démocrate interdira immédiatement les contrôles d’identité de routine effectués par la GRC et collaborera avec ses partenaires locaux partout au pays pour mettre fin à cette pratique dans toutes les administrations. Cela comprendra un examen de l’information obtenue grâce aux contrôles d’identité et conservée par la police, ainsi qu’un examen de la façon dont cette information a été partagée entre la GRC et d’autres corps policiers et agences gouvernementales.

Pour remédier à la surreprésentation chronique des Autochtones et des personnes noires dans la population carcérale fédérale, nous allons mettre en place un groupe de travail pour mettre fin à cette injustice systémique. En travaillant en collaboration avec les communautés autochtones, cette approche nous permettra notamment de nous attaquer à l’impact discriminatoire des peines minimales obligatoires, d’accorder un plus grand pouvoir discrétionnaire aux juges dans la détermination de la peine, d’élaborer des programmes de mise en liberté sous caution culturellement appropriée, de développer les programmes de justice réparatrice et communautaire, et de mieux intégrer les principes de l’arrêt Gladue dans les procédures judiciaires. Nous allons aussi mettre en oeuvre une Stratégie afrocanadienne en matière de justice en travaillant en collaboration avec des Afro-Canadiennes et Afro-Canadiens ayant l’expérience de la justice pénale.

La discrimination en matière d’emploi fondée sur l’origine ethnique demeure un problème inacceptable au Canada, que le gouvernement fédéral n’a pas réussi à régler. Aujourd’hui, un membre d’une communauté racisée, né au Canada et ayant fait des études universitaires, ne gagne en moyenne que 87,4 cents pour chaque dollar gagné par son homologue blanc15; un écart qui est encore plus prononcé pour les femmes racisées.

Nous procéderons à un examen complet du régime actuel d’équité en matière d’emploi pour aider à combler l’écart salarial lié à l’origine ethnique. Nous améliorerons les lois sur le travail et assurererons une embauche diversifiée et équitable au sein de la fonction publique et dans les secteurs sous réglementation fédérale.

Les emplois et la formation pour les groupes sous-représentés feront partie intégrante de nos plans d’infrastructures. Enfin, nous allons collaborer avec les provinces et les territoires pour mettre en oeuvre des mesures législatives efficaces sur l’équité en matière d’emploi, et pour recueillir et analyser des données sur les indicateurs de pauvreté des personnes racisées : car tout le monde devrait être en mesure de se bâtir un brillant avenir et de jouir des mêmes possibilités.

Close

La promotion des langues officielles

Les gens d’ici sont fiers de nos deux langues officielles qui constituent un élément important de notre identité et de nos collectivités partout au pays.

Cependant, au cours des quatre dernières années, le gouvernement libéral a négligé, voire réduit les efforts sur cette question, plutôt que d’apporter les changements nécessaires pour protéger et promouvoir les droits linguistiques.

Il est temps d’adopter une approche différente : une approche qui facilite la vie des gens et assure un avenir prometteur aux communautés linguistiques minoritaires. Nous bonifierons le Plan d’action pour les langues officielles afin d’améliorer l’accès aux services dans la langue de son choix, notamment en collaborant avec les provinces et territoires pour améliorer l’enseignement dans la langue de la minorité et en attirant davantage de personnes immigrantes francophones dans toutes les collectivités.

Nous allons aussi moderniser la Loi sur les langues officielles afin de renforcer la surveillance et la reddition de comptes, d’élargir la portée des droits linguistiques et de s’assurer que les communautés linguistiques minoritaires soient consultées sur les décisions qui les touchent. Nous veillerons à ce que tout le monde puisse avoir accès à la justice dans la langue de son choix et que les juges de la Cour suprême soient bilingues. Nous adopterons également le principe de l’asymétrie, qui reconnaît qu’en tant que langue officielle minoritaire, le français nécessite une protection et une promotion particulières.

Nous réaliserons ces initiatives parallèlement à notre engagement envers la promotion et la revitalisation des langues autochtones, en reconnaissant qu’un hommage au patrimoine linguistique canadien doit les inclure pour viser la réconciliation.

Close

Améliorer notre système de justice

Pendant plus d’une décennie, les conservateurs au pouvoir ont fait de mauvais choix en matière de droit criminel, ce qui a aggravé les inégalités et mené à l’engorgement du système judiciaire que nous vivons actuellement, sans pour autant rendre nos collectivités plus sécuritaires.

Le Parti libéral est arrivé au pouvoir en promettant de rendre le système de justice criminelle plus équitable et plus efficace. Au lieu de cela, ils se sont ingérés dans le processus judiciaire au profit de grandes compagnies faisant face à des accusations criminelles, et ils ont adopté des lois qui pourraient mener à plus de condamnations injustifiées et laisser de nombreuses personnes marginalisées sans aide juridique.

Il en résulte un système de justice surchargé et lent, qui ne traite pas tout le monde équitablement. Le statu quo ne sert pas la population canadienne et il est temps de rendre ce système de justice plus équitable et plus apte à protéger les gens d’ici.

Un gouvernement néo-démocrate rétablira l’indépendance du pouvoir judiciaire en réduisant le recours aux peines minimales obligatoires et en permettant aux juges de première instance d’avoir un plus grand pouvoir discrétionnaire dans la détermination de la peine. Tout en travaillant à la réconciliation, nous veillerons à ce que les principes de l’arrêt Gladue soient appliqués systématiquement dans les procédures judiciaires, et nous maintiendrons l’importance des approches de justice communautaire et de justice réparatrice.

Nous allons aussi supprimer les casiers judiciaires des personnes reconnues coupables d’infractions mineures de possession de cannabis. Le cannabis étant maintenant légal au Canada, un trop grand nombre de personnes sont encore pénalisées par un casier judiciaire pour possession simple, ce qui engendre des difficultés réelles affectant leurs opportunités d’emploi et leur capacité de voyager. Ces casiers judiciaires pour possession de petites quantités de cannabis seront complètement effacés, ce qui permettra aux gens de continuer à bâtir leur vie.

Enfin, pour faire en sorte que les personnes les plus vulnérables aient accès au soutien juridique dont elles ont besoin, nous augmenterons le financement fédéral des programmes d’aide juridique partout au pays.

Close

Un gouvernement qui travaille pour vous et non pour des ami·es proches du pouvoir

Nous savons de quel côté nous sommes. Pendant que les autres partis s’affairent à protéger les grands pollueurs, les grandes compagnies et les personnes les plus riches, nous travaillons pour vous tous les jours. Nous défendons les familles, les collectivités et les travailleurs et travailleuses partout au pays. Nous sommes prêt·es à former un gouvernement qui travaille pour vous et qui place les gens au coeur de chaque décision.

Malheureusement, un grand nombre de personnes ont de la difficulté à croire que le gouvernement peut être intègre et rendre des comptes aux électeurs et électrices. Ce n’est pas étonnant : après une décennie de cynisme sous le régime des conservateurs, huit enquêtes en matière d’éthique lancées sous les libéraux, sans compter que Justin Trudeau a été reconnu coupable d’avoir enfreint les lois sur l’éthique.

Les choses peuvent se passer autrement. Nous pouvons assainir la politique et rétablir la confiance de la population envers le gouvernement. Un gouvernement éthique et transparent, c’est plus que des beaux discours : c’est s’assurer que les gens peuvent avoir confiance que leur gouvernement agit dans leur intérêt, et non dans celui de quelques personnes riches et bien connectées. C’est faire en sorte que le système fonctionne pour le plus grand nombre, non toujours pour les mêmes, et que votre identité ou votre allégeance politique n’a aucune importance quand il s’agit d’obtenir les services qu’il vous faut. Un gouvernement éthique est essentiel à une démocratie en santé. Lorsque les gens perdent cette confiance, nous en souffrons tous et toutes, et cela mine notre démocratie.

Voilà pourquoi nous prendrons des mesures immédiates pour accroître la reddition de comptes, mettre fin aux avantages dont profitent des ami·es proches du pouvoir et éliminer définitivement l’influence des riches entreprises sur le gouvernement.

Les Canadiennes et Canadiens comprennent que notre façon de gérer les conflits d’intérêts doit être contraignante et imposer de véritables sanctions lorsque des politicien·nes enfreignent les règles. Au lieu de cela, sous les libéraux, nous avons été témoins de violations après violations – des ministres accordant des faveurs et des contrats gouvernementaux à leurs ami·es, jusqu’aux vacances d’un premier ministre sur l’île privée d’un milliardaire – avec à peine une tape sur les doigts pour conséquence.

Nous introduirons des sanctions plus sévères dans la Loi sur les conflits d’intérêts pour nous assurer que les abus de confiance du public soient traités avec sérieux. De plus, pour interdire complètement les activités de financement donnant un accès privilégié, nous allons interdire aux représentant·es du gouvernement d’accepter des dons de quiconque dont leurs décisions pourraient faire bénéficier les intérêts personnels.

Dans un État de droit, le système judiciaire doit être libre de toute ingérence politique. Malheureusement, les six dernières années ont clairement montré que, aux yeux de ce gouvernement libéral, il existe un ensemble de règles pour les gens proches du gouvernement, et un autre pour le reste d’entre nous.

C’est pourquoi nous interdirons formellement aux entreprises faisant face à des accusations criminelles de faire du lobbying auprès d’élu·es. Les poursuites en matière de criminalité d’entreprise doivent être traitées rigoureusement et demeurer totalement indépendantes de toute ingérence politique.

Partout dans le monde, les gens rejettent les institutions qui ne fonctionnent pas pour les gens . Pourtant, ici, les gouvernements libéraux et conservateurs ont échoué à réparer la structure antidémocratique qu’est le Sénat,qui ne rend de compte à personne.

Nous travaillerons avec les provinces en vue d’abolir le Sénat. Entre-temps, un gouvernement néo-démocrate insistera pour que le Sénat modifie ses règles afin que des sénateurs et sénatrices non élu·es ne puissent pas retarder de plusieurs mois l’adoption d’un projet de loi, alors qu’il a déjà été adopté par les député·es et élu·es du Parlement, envoyés à Ottawa par les électrices et électeurs.

Nous allons aussi introduire un examen éthique, social et environnemental des achats gouvernementaux, afin que nous puissions avoir l’assurance que l’argent de nos impôts ne sert pas à payer des pots-de-vin dans des pays étrangers ou pour des projets polluants, dont nous devrons tous et toutes payer le prix plus tard. Enfin, nous allons donner le pouvoir au vérificateur général d’examiner la publicité gouvernementale financée par les contribuables, pour nous assurer qu’elle est non partisane.

Close

Faire en sorte que chaque vote compte – vraiment

Le droit de vote est l’un de nos droits démocratiques les plus importants et fondamentaux. Et nous croyons que chaque vote devrait compter.

Bien que les générations avant nous aient bâti des institutions démocratiques solides, notre système désuet de scrutin majoritaire uninominal à un tour ne fonctionne pas aussi bien qu’il le devrait. Trop souvent, des gouvernements majoritaires sont élus avec seulement une minorité de votes. Et cela alimente la désillusion et le cynisme parmi ceux et celles qui ont l’impression que leur voix n’est pas entendue.

Justin Trudeau a promis de corriger ce déficit démocratique, avant d’être élu. Il devait mettre en oeuvre une réforme qui garantirait que chaque vote compte – et faire de l’élection de 2015 la toute dernière à se tenir grâce à ce système électoral injuste.

Mais une fois au pouvoir, Justin Trudeau n’a pas livré la marchandise. Il a brisé la promesse qu’il vous avait faite et il a tourné le dos aux réformes démocratiques progressistes. Ce n’est qu’une des raisons pour lesquelles des millions de personnes qui ont appuyé Justin Trudeau sont profondément déçues de son bilan.

Il est temps de rendre notre système électoral plus équitable et de réellement mettre en oeuvre une réforme démocratique pour nous assurer que chaque vote compte. Nous nous engageons à lutter contre le cynisme politique et à faire ce qu’il faut pour changer les choses.

Nous mettrons en place la représentation proportionnelle mixte qui représente mieux les électeurs et électrices – et nous le ferons au cours de notre premier mandat. Nous établirons une assemblée citoyenne indépendante pour recommander la meilleure façon de mettre en place un système pour les élections suivantes afin de s’assurer que la représentation locale et le gouvernement fédéral reflètent la volonté du peuple.

Une fois que les gens d’ici auront eu la chance d’utiliser le nouveau mode de scrutin et le comparer à l’ancien, nous tiendrons un référendum afin de confirmer le choix.

Les jeunes sont de plus en plus engagés et sont inquiets face à un avenir avec de plus en plus d’inégalités économiques et aux changements climatiques catastrophiques. Ce n’est pas surprenant. Bien souvent, ils voient qu’ils paieront le prix pour les décisions prises aujourd’hui par les gouvernements. Ils peuvent et doivent avoir leur mot à dire quant à leur avenir. Si quelqu’un est assez vieux pour travailler et payer des impôts, il ou elle devrait être en mesure d’avoir son mot à dire lorsque vient le temps de choisir qui formera le gouvernement. Il est temps de baisser l’âge du scrutin à 16 ans.

En reconnaissant la menace que représente l’ingérence extérieure dans les élections canadiennes, nous croyons qu’il faut en faire davantage pour mettre fin à la diffusion de la désinformation et des « fausses nouvelles » en ligne. Les plateformes de médias sociaux doivent assumer leur responsabilité de signaler et supprimer les comptes frauduleux, et réagir rapidement au harcèlement, aux menaces et aux discours haineux. Personne d’autre que le peuple canadien ne devrait décider – ou influencer – le résultat des élections canadiennes.

Enfin, nous améliorerons la protection de la vie privée des gens d’ici en mettant à jour la législation sur la protection de la vie privée afin d’y inclure une charte numérique des droits à la vie privée, et en renforçant le pouvoir du commissaire à la protection de la vie privée pour qu’il puisse rendre et appliquer des ordonnances et imposer des amendes et pénalités.

Close

Un meilleur rôle dans le monde

La population canadienne est fière de notre rôle dans le monde, et elle veut un gouvernement qui fera les bons choix pour aider les gens – mais sous les gouvernements conservateurs et libéraux, des décennies de politicailleries cyniques et de compressions ont fait en sorte que notre pays se retrouve souvent du mauvais côté des grands enjeux mondiaux.

Il est temps d’adopter une approche différente.

Les intérêts du Canada sont mieux servis par une politique étrangère solide qui défend des principes forts comme : les droits de la personne, le multilatéralisme, la paix et la sécurité mondiale.

Un gouvernement néo-démocrate osera tenir tête à la Chine avec une stratégie forte et cohérente pour défendre nos intérêts, ici comme ailleurs. Nous travaillerons avec nos allié·es pour développer une réponse internationale robuste et coordonnée au mépris de la Chine pour l'État de droit. Nous dénoncerons les violations des droits de la personne commises par la Chine, soutiendrons les demandeurs d’asile prodémocratie de Hong Kong et offrirons un soutien coordonné aux personnes qui sont menacées ici par des entités chinoises.

Les gens d’ici croient que nous avons un rôle important à jouer pour aider les personnes les plus vulnérables ailleurs dans le monde. Cela n’a jamais été aussi vrai que pendant la crise mondiale de la COVID-19, où la coopération et l’aide internationales seront essentielles pour renforcer les systèmes de santé et sauver des vies. Mais sous Justin Trudeau, les dépenses canadiennes en matière d’aide internationale sont tombées à leur plus bas niveau en 50 ans, alors même que nous sommes confronté·es à des défis mondiaux sans précédent.

Nous faisons des choix différents. Nous augmenterons l’aide au développement international, en visant l’objectif d’y consacrer 0,7 % de notre revenu national brut.

Le Canada doit également faire sa part pour que nous puissions atteindre les Objectifs de développement durable pour 2030 des Nations Unies, incluant la réduction de la pauvreté, le droit au travail décent, la protection des droits des communautés autochtones et l’appui à la paix et la justice dans le monde.

Afin d’améliorer la santé globale et de mettre fin à la pandémie partout dans le monde, nous devons soutenir pleinement les efforts mondiaux visant à rendre les vaccins accessibles aux personnes les plus vulnérables. Cela comprend la renonciation aux aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), permettant de renoncer aux droits de propriété intellectuelle pour les vaccins contre la COVID-19 et d’assurer le transfert de technologie, afin que les pays à faible revenu puissent fabriquer des vaccins localement et sauver des vies.

Nous avons également un rôle important à jouer pour veiller à ce que des stratégies à long terme soient mises en place pour renforcer les systèmes de santé des pays en développement. Le Canada devrait également contribuer davantage au Fonds international pour lutter contre le SIDA, la tuberculose et la malaria, afin d’appuyer ces systèmes de santé et mettre fin à ces épidémies.

Le respect des droits des femmes et des filles sera toujours au coeur de la politique étrangère néo-démocrate : nous redoublerons d’efforts pour promouvoir l’égalité des genres à l’étranger grâce à un important programme international visant à promouvoir les droits, la sécurité et l’accès à l’éducation pour les femmes et les filles, notamment en faisant en sorte que les femmes aient un siège à la table des négociations de paix. Nous veillerons également à ce que les compagnies canadiennes se conforment à des normes élevées en matière de responsabilité sociale des entreprises au pays et à l’étranger.

Un gouvernement néo-démocrate, c’est faire de notre pays une force pour la paix. Nous appuierons le désarmement nucléaire, réitérerons notre engagement envers le maintien de la paix, et veillerons à ce que les armes fabriquées au Canada n’alimentent pas les conflits et les violations des droits de la personne à l’étranger.

Reconnaissant que tant les Palestinien·nes que les Israélien·nes ont le droit de vivre en sécurité, nous travaillerons à une solution juste et durable entre Israël et la Palestine, qui respecte les droits de la personne et le droit international. Nous devons jouer un rôle actif et constructif pour faire avancer la paix, en commençant par suspendre les ventes d’armes à Israël jusqu’à la fin de l’occupation illégale.

De plus, alors que nous travaillerons d’arrache-pied ici pour faire face à la crise climatique, nous aiderons les pays à faible revenu à composer avec les répercussions des changements climatiques. Cela devrait inclure un financement pour aider à protéger les personnes les plus vulnérables aux impacts des changements, ainsi que le respect de nouveaux objectifs robustes de réduction des émissions de GES au pays. Nous ne voulons plus jamais voir de nos leaders entraver les actions internationales en matière de changements climatiques.

Close

La défense au pays et à l’étranger

L’Armée canadienne a trois responsabilités incroyablement importantes : défendre le pays, protéger les gens au pays et contribuer à la paix et la stabilité dans le monde par des opérations à l’étranger.

Durant la pandémie, les militaires ont assumé le rôle critique de fournir des soins à nos aîné·es dans des centres de soins de longue durée, exposant les conditions terribles qui ont entraîné des milliers de décès liés à la COVID-19. Grâce au dévouement de milliers de militaires et d’anciens combattants et combattantes, les Forces armées canadiennes font la fierté de notre pays. Nos familles de militaires font d’énormes sacrifices pour permettre à leurs proches de servir notre pays : nous les remercions et les honorons pour leur dévouement, leur service et leurs sacrifices constants.

Après des décennies de compressions et de mauvaise gestion de la part des gouvernements libéraux et des conservateurs, nos militaires se sont malheureusement retrouvés avec du matériel désuet, un soutien inadéquat et un mandat stratégique mal défini.

Nous devons faire mieux pour les gens d’ici qui portent l’uniforme et pour défendre notre pays. Nous nous assurerons que nos troupes ont l’équipement, la formation et le soutien dont elles ont besoin pour accomplir le travail difficile et dangereux que nous leur demandons de faire. Nous veillerons à ce que du financement appuie notre Défense nationale et nos engagements internationaux, en renouvelant la priorité donnée aux initiatives multilatérales de maintien de la paix partout dans le monde.

Pour les gens d’ici, nous rendrons nos délais d’intervention en recherche et sauvetage similaires aux normes internationales et ferons en sorte que nous avons assez de ressources pour répondre aux besoins du Nord.

Lors de la passation de contrats pour du nouveau matériel militaire, incluant les navires et avions de chasse, nous nous assurerons d’un maximum de retombées et d’emplois. Cela permettra d’assurer la survie des vigoureuses industries de la construction navale et de l’aérospatiale partout au pays. Nous nous opposons également à la privatisation des services dans les bases des Forces armées canadiennes en ce qui concerne les opérations ici.

Les membres des Forces armées canadiennes doivent pouvoir travailler en toute sécurité, obtenir le soutien nécessaire au moment opportun, et compter sur des politiques équitables pour régir leur travail.

Nous ferons une priorité du soutien en santé mentale pour les militaires et leur famille. Aucune ni aucun militaire, ancienne ou ancien combattant des Forces canadiennes ne devrait jamais faire face seul aux répercussions de son expérience ou à la transition à la vie civile. Ils ont besoin de savoir – et leur famille aussi – que leur pays et leur gouvernement sont à leurs côtés, pendant leur service et pour le reste de leur vie.

Nous sommes également déterminés à mettre fin au harcèlement et aux agressions sexuels dans l’armée. Les libéraux parlent de cette question depuis six ans, mais n’ont pas apporté les changements nécessaires, alors que les survivant·es d’inconduite sexuelle continuent de souffrir d’une culture du silence et de l’impunité qui s’étend jusqu’au sommet de la chaîne de commandement. Nous allons immédiatement mettre en oeuvre les recommandations du rapport Deschamps, notamment l’établissement d’une surveillance et d’une responsabilisation indépendantes en matière de harcèlement et d’agression sexuels au sein de l’armée.

Nous nous assurerons que les efforts de recrutement et de rétention des Forces armées canadiennes reflètent la diversité du Canada. Enfin, nous allons réformer le principe de l’universalité du service pour nous assurer que les militaires malades et blessé·es des Forces armées canadiennes ne soient pas injustement forcé·es à quitter l'armée.