Mieux prendre soin les uns des autres
Des décennies de coupes conservatrices et d’inaction libérale ont mis à mal les services sur lesquels nous comptons. La population canadienne en paie le prix : elle a plus difficilement accès aux soins de santé, aux médicaments, aux ressources en santé mentale et aux soins à domicile dont elle a besoin. Des millions de Canadiennes et Canadiens vivent dans la pauvreté ou carrément dans la rue, dont un trop grand nombre d'enfants, de vétérans, de personnes âgées et de personnes vivant avec un handicap.
Les néo-démocrates croient que tout le monde gagne lorsque nous prenons mieux soin les uns des autres. Investissons dans le système de santé et instaurons une assurance-médicaments publique qui couvrira tout le monde. Combattons ainsi l’itinérance et la pauvreté et assurons-nous que tout le monde ait accès à une alimentation saine et abordable.
Travaillons ensemble à améliorer la qualité de vie de tout le monde au Canada.
Des résultats pour vous
Un meilleur système de santé pour les Canadiennes et Canadiens
Étendre l’assurance-maladie pour couvrir les services nécessaires
Affronter l’urgence de santé publique liée aux opioïdes
Des aliments sains pour chaque communauté
Un meilleur accès aux soins à domicile et de longue durée de qualité
Éliminer les obstacles pour les personnes en situation de handicap
Protéger les pensions pour tout le monde
Sécurité pour tous les aîné·es
Hommage à nos anciennes et anciens combattants
Lutter contre la pauvreté
Un meilleur système de santé pour les Canadiennes et Canadiens
La pandémie a mis à rude épreuve notre système de santé publique. Nous avons vu l’impact sur nos médecins, notre personnel infirmier, nos travailleuses et travailleurs en soins de longue durée et de première ligne pour continuer à assurer notre sécurité. Des années de coupes et de négligence de la part des gouvernements libéraux et conservateurs ont amené le système de santé au bord de l’effondrement – et entraîné tragiquement des pertes de vie dans les centres de soins de longue durée.
Lorsque nos proches tombent malades, nous ne devrions pas nous inquiéter de savoir s’ils ont les moyens d’obtenir les soins dont ils ont besoin. Ce principe est au coeur de l’engagement indéfectible des néo-démocrates pour les soins de santé publics : leur accès universel est l’une des réalisations dont le NPD est le plus fier. Dans les décennies suivant la mise en place du régime d’assurance-maladie en Saskatchewan par Tommy Douglas, et son expansion à l’ensemble du pays, le système public santé nous a fait économiser de l’argent en plus de devenir une valeur canadienne fondamentale pour tant d’entre nous.
Aujourd’hui, une trop grande partie des soins dont nous avons besoin, comme l’accès à des médicaments d’ordonnance, n’est pas couverte par le régime d’assurance-maladie.
Les familles doivent donc assumer ellesmêmes des coûts astronomiques. Pendant ce temps, des gens d’influence et des entreprises s’opposant aux soins publics continuent de prôner discrètement la privatisation, menaçant ainsi ce que nous avons bâti ensemble. Comme les gouvernements libéraux et conservateurs qui ont réduit les transferts en santé et refusé d’élargir l’accès aux soins, ce qui a empiré la situation. Les familles dépensent du temps et de l’argent, qu’elles n'ont pas, ou encore sacrifient d’autres choses essentielles pour payer des soins nécessaires. Ou encore, elles tombent malades – inutilement – parce qu’elles ne peuvent se permettre ou trouver les bons soins au bon moment.
Ce n’est pas seulement une crise pour les individus, c’est une crise collective.
Le NPD est le parti qui va changer cela. Nous nous engageons à bonifier le régime de santé public pour nous assurer que toutes les personnes soient couvertes pour les soins dont elles ont besoin pour vivre en meilleure santé, plus longtemps.
Après des décennies de promesses, les libéraux ont une fois de plus échoué à faire en sorte que tout le monde puisse se procurer les médicaments dont il a besoin. Voilà pourquoi les néo-démocrates luttent pour la mise en place d’un régime d’assurance-médicaments public et universel pour s’assurer que les Canadiennes et Canadiens aient accès à leurs médicaments d’ordonnance avec leur carte d’assurancemaladie, et non leur carte de crédit – ce qui entraînera des économies et une amélioration de la santé de tout le monde. Ces programmes permettront également de libérer des ressources pour s’attaquer aux nouvelles menaces de santé publique, comme la COVID-19.
Dans notre système, tout le monde devrait avoir accès à des soins de santé de qualité, peu importe où l’on vit. Or, trop souvent, les soins que reçoivent les gens varient en fonction de leur province, un problème aggravé par le manque de leadership du gouvernement fédéral sous les régimes successifs des libéraux et des conservateurs.
Les néo-démocrates croient que le gouvernement fédéral a un rôle essentiel à jouer dans le maintien et l’application de la Loi canadienne sur la santé, en particulier contre la menace insidieuse de la privatisation et des frais d’utilisateur-payeur. Nous allons aussi agir immédiatement pour empêcher la vente de produits sanguins et veiller à ce que tout le monde puisse avoir accès à un avortement sécuritaire dans toutes les régions du pays.
Un gouvernement néo-démocrate collaborera avec les provinces et les territoires pour s’attaquer au problème des temps d’attente afin d’améliorer l’accès aux soins de base partout au pays. Nous travaillerons avec les provinces pour développer une infrastructure publique virtuelle sécuritaire et accessible. Nous identifierons les lacunes en ressources humaines dans le réseau de la santé et nous établirons un plan de recrutement et de rétention des médecins, des infirmières et infirmiers et des professionnels de la santé dont la population a besoin. Nous travaillerons également avec les provinces et les territoires pour améliorer l’accès aux soins palliatifs dans tout le pays.
La pandémie de COVID-19 a révélé de graves faiblesses dans les capacités de préparation et d’intervention du Canada en cas de pandémie. Les néo-démocrates renforceront ce système afin que le Canada ne soit plus jamais pris au dépourvu et laissé pour compte en cas de pandémie mondiale. Le gouvernement devrait sans tarder jouer un rôle actif dans l'élaboration d'une stratégie fédérale de vaccination afin de s'assurer que toute la population puisse être vaccinée. Pour aller de l'avant, nous allons fournir un financement stable et à long terme à l’Agence de la santé publique du Canada afin qu’elle puisse protéger la santé publique et être prête en cas de crise.
Le Canada doit avoir la capacité de produire des vaccins pour les urgences de santé publique, une capacité que nous avons perdue sous les gouvernements libéraux et conservateurs. Nous créerons une société d’État chargée de la production nationale de vaccins afin que nous ne soyons plus jamais en queue de peloton.
Pour protéger le personnel médical, les patient·es et les travailleuses et travailleurs essentiels, nous veillerons à ce que le Canada maintienne un stock adéquat et gère de façon responsable les équipements de protection individuelle, en mettant l’accent sur la production à l’échelle canadienne.
Pendant une crise, il est plus important que jamais que l’administratrice ou l’administrateur en chef de la santé publique du Canada puisse nous parler librement des questions de santé publique sans craindre les représailles politiques. Nous veillerons à ce que son indépendance soit protégée par la loi et nous exigerons qu'il ou elle présente chaque année au Parlement un rapport sur les recommandations visant à améliorer les mesures d’urgence en matière de santé publique au Canada.
Enfin, notre pays est un chef de file dans la recherche novatrice en santé, un domaine plus important que jamais. Nous allons travailler de concert avec les universités et les professionnel·les de la santé pour que la recherche publique sur les questions de santé continue de se développer. Les néo-démocrates annuleront la décision imprudente des libéraux d’affaiblir le Réseau mondial d’information sur la santé publique, qui assure la surveillance et les premières alertes essentielles à la gestion des urgences internationales en matière de santé publique, comme les pandémies. Le gouvernement fédéral doit également prendre les devants et réglementer les produits de santé naturels en vertu d’une loi autonome.
Étendre l’assurance-maladie pour couvrir les services nécessaires
Notre système de santé d’aujourd’hui reflète les besoins des années 1950. À l’époque, nous avions osé transformer le système, en garantissant que les gens d‘ici qui devaient voir leur médecin ou se rendre à l’hôpital ne seraient pas confrontés à des factures inabordables.
La décennie de négligence sous le régime conservateur a nui à notre système public et érodé la confiance du public. L’approche libérale, soit une mosaïque d’interventions et de programmes disparates, ne donne tout simplement pas les résultats nécessaires. Trop de gens, incluant ceux qui ont une assurance privée, ne peuvent pas obtenir l’aide dont ils ont besoin.
À l’heure actuelle, la Loi canadienne sur la santé est censée financer tous les « services médicalement nécessaires » à tout le monde. En réalité, il existe de nombreux types de services médicaux essentiels à la santé et au bien-être des gens qui ne sont pas couverts par les régimes publics d’assurance-maladie. Étant donné que les emplois offrant une assurance-maladie complémentaire deviennent plus difficiles à obtenir, de moins en moins de gens auront accès à ces services dits complémentaires.
Vous et votre famille méritez mieux. Osons, au cours de la prochaine décennie, l’expansion historique des services couverts par notre système public de santé dont les gens d’ici ont besoin.
Au Canada, une personne sur trois n’a pas d’assurance dentaire, et environ sept millions de personnes ne se rendent pas chez le dentiste chaque année parce qu’elles n’en ont pas les moyens7. Trop de gens sont forcés de se priver de soins indispensables jusqu’à ce que la douleur soit si intense, qu’ils soient obligés de se rendre d’urgence à l’hôpital.
Nous savons maintenant qu’une bonne santé buccodentaire est une composante essentielle d’une bonne santé générale, et cela signifie que notre système de santé devrait aussi couvrir ces soins. Un gouvernement néodémocrate collaborera avec les partenaires provinciaux, les professionnel·les de la santé et les dentistes afin d’intégrer les soins dentaires universels au système de santé public du Canada et à offrir immédiatement une couverture de ces soins aux personnes qui n’ont pas d’assurance privée.
Il y a plus à faire pour moderniser notre système de santé afin qu’il réponde aux besoins d’aujourd’hui. Le soutien en santé mentale est un immense besoin non comblé partout au pays, où plus d’une personne sur cinq aux prises avec des problèmes de santé mentale ayant exprimé le besoin de consulter n’y a pas eu accès8. Les examens de la vue sont eux aussi importants pour la prévention de la perte de vision et l’identification d’autres problèmes de santé. Pourtant, un grand nombre de personnes – en particulier des enfants et des aîné·es – ne reçoivent pas de soins oculaires réguliers ou ont de la difficulté à payer les lunettes qui leur sont nécessaires.
Nous devons travailler à la mise en place de soins qui nous couvrent de la tête aux pieds. La COVID-19 a eu un impact considérable sur notre santé mentale. Cela est d’autant plus vrai pour les jeunes qui signalent des niveaux élevés de dépression et d’anxiété. Les soins en santé mentale devraient être disponibles gratuitement pour les personnes qui en ont besoin.
Dans un premier temps, un gouvernement néo-démocrate mettra en place des soins en santé mentale pour les gens non assurés, afin qu'ils puissent avoir accès à du soutien sans se soucier du coût. Notre projet d’assurancemédicaments signifie que les médicaments d’ordonnance pour les soins en santé mentale seront également désormais disponibles gratuitement pour tout le monde. Nous travaillerons avec les provinces et les territoires pour tirer parti de ces initiatives et mettre en place une approche globale des services de santé mentale. Nous croyons également qu’aucun nouveau parent ne devrait se débattre seul – il est temps de mettre en place une stratégie pancanadienne de santé mentale périnatale pour soutenir les familles avant et après la naissance.
Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de soins oculaires et auditifs. Les personnes aux prises avec l’infertilité devraient également avoir accès aux services et aux soins dont elles ont besoin, peu importe la province ou le territoire où elles vivent.
Le chemin de longue haleine menant à la couverture publique de ces services nécessitera un réinvestissement important de la part du fédéral dans notre système de santé, en sachant que l’argent investi dans les services de prévention permet de réaliser des économies à long terme tout en donnant à la population canadienne les soins dont elle a besoin pour mener une vie en pleine santé.
Affronter l’urgence de santé publique liée aux opioïdes
Au Canada, 17 personnes meurent chaque jour de causes liées aux opioïdes. Des dizaines de milliers de familles ont perdu un parent, une ou un partenaire, un frère, une soeur, dans des circonstances tragiques en raison de cette crise non contrôlée.
Toutes les régions au pays ont subi les effets de ces drogues dangereuses qui créent une forte dépendance : de nos centres-villes les plus achalandés jusqu’aux communautés les plus éloignées. Et trop souvent, les effets sont décuplés pour les personnes vulnérables et marginalisées.
Malgré les dommages évidents causés par ces drogues et le nombre aberrant de décès qu’elles provoquent, le gouvernement libéral n’a pas répondu efficacement à cette crise au cours des quatre dernières années. Ils n’ont pas déclaré d’urgence de santé publique et n’ont pris aucune mesure pour enquêter sur le rôle possible des compagnies pharmaceutiques dans l’aggravation de la crise. Le gouvernement fédéral est à la traîne par rapport aux mesures d’urgence prises par des provinces comme la Colombie-Britannique.
Nous pouvons en faire beaucoup plus pour sauver des vies et aider les personnes aux prises avec les opioïdes.
Au gouvernement, nous allons déclarer une urgence de santé publique et travaillerons avec tous les paliers de gouvernement, les expert·es en santé et la population en vue de mettre fin à la criminalisation et aux préjugés liés à la toxicomanie, afin que les personnes dépendantes puissent obtenir l’aide dont elles ont besoin sans crainte d’être arrêtées. Parallèlement, nous sévirons contre les véritables criminel·les, ceux qui profitent des gens et du marché des drogues illégales. Nous travaillerons avec les provinces et les professionnels de la santé pour créer un approvisionnement sécuritaire de médicaments de rechange réglementés aux drogues de la rue, soutenir les sites de consommation supervisés et développer l’accès aux traitements sur demande pour les personnes aux prises avec une dépendance. Nous lancerons également une enquête sur le rôle potentiel des compagnies pharmaceutiques dans l’aggravation de la crise des opioïdes, et si tel est le cas, nous leur demanderons une compensation financière significative pour les coûts publics de cette crise.
Des aliments sains pour chaque communauté
Nous croyons que chaque enfant devrait avoir accès à des aliments sains et que personne ne devrait apprendre le ventre vide. Un récent rapport de l’UNICEF classait le Canada au 37e rang sur 41 pays en ce qui a trait à l’accès des enfants à des aliments sains et malgré l’urgence, le gouvernement libéral n’a proposé aucun financement pour leur en améliorer l’accès.
Nous travaillerons en partenariat avec les provinces, les territoires, les municipalités et les communautés autochtones à l’élaboration d’un programme pancanadien de nutrition scolaire. Celui-ci permettra à tous les enfants d’avoir accès à des aliments sains et d’acquérir les compétences en alimentation nécessaires pour faire des choix sains toute leur vie. Nous visons à ce que les enfants de toutes les collectivités aient accès à des aliments adaptés à leur culture afin qu’ils puissent bien se développer et apprendre.
Nous savons qu’il est essentiel de soutenir nos systèmes alimentaires locaux pour que les gens d’ici aient accès à des aliments sains et abordables. Nous travaillerons à établir des liens entre la population canadienne et le monde agricole, grâce à des initiatives comme les marchés alimentaires locaux, l’agriculture soutenue par la collectivité et les réseaux visant à accroître la quantité d’aliments vendus, transformés et consommés dans les marchés locaux et régionaux.
Nous allons collaborer avec les agricultrices, agriculteurs, productrices et producteurs pour l’élaboration d’une politique alimentaire pancanadienne visant le renforcement de nos systèmes alimentaires partout au pays, comprenant l’étiquetage et la traçabilité des aliments pour que les gens d’ici puissent avoir confiance en ce qu’ils achètent pour nourrir leur famille. Nous travaillerons également à la mise en place d’une stratégie de gestion des déchets alimentaires afin de réduire les énormes quantités de nourriture actuellement gaspillées.
Notre gouvernement se battra pour la souveraineté alimentaire autochtone en travaillant en partenariat avec les communautés inuites, métisses et des Premières Nations, pour développer l’accès aux aliments sains, y compris les aliments traditionnels. En collaboration avec les collectivités du Nord, nous nous engageons à réformer le programme Nutrition Nord afin d’améliorer la sécurité alimentaire des familles qui y vivent.
Un meilleur accès aux soins à domicile et de longue durée de qualité
Nos parents et grands-parents ont construit ce pays. Lorsqu’ils vieillissent, ils méritent de vivre dans le confort et la sécurité. Les personnes en situation de handicap, qui n’ont pas toujours la possibilité de vivre de façon autonome, vivent souvent dans des centres de soins de longue durée ou d’autres établissements où il y a beaucoup de gens et de soignants.
Pourtant, en raison de décennies de compressions, de sous-financement et de privatisation, la COVID-19 a coûté la vie à des milliers de personnes dans des centres de soins palliatifs et de longue durée – la proportion la plus élevée de l’OCDE6. Les gouvernements libéraux et conservateurs n’ont pas investi dans les services publics dont les Canadiennes et Canadiens ont besoin, et trop de familles en ont tragiquement payé le prix.
Chaque personne âgée ou vivant en situation de handicap doit avoir accès aux soins dont elle a besoin, ce qui l’aidera à rester chez elle. Les aidantes et aidants naturels·les méritent davantage de soutien – et ne devraient jamais avoir à s’inquiéter de savoir si leurs proches reçoivent des soins de qualité. Chaque personne, quel que soit son âge, mérite de vivre dans la dignité et d’être traitée avec respect par son gouvernement et le système de santé.
Bien que toutes les provinces et les territoires financent les services de soins à domicile dans le cadre des soins assurés par l’État, les normes ne sont pas uniformes – et lorsqu’il s’agit de soins palliatifs et de longue durée, le manque de personnel est un problème constant et critique dans tout le pays. Les pénuries de personnel constantes se traduisent par des soins de mauvaise qualité, un moins grand contrôle des infections et un plus grand risque de violence au travail pour les travailleuses et travailleurs de la santé.
Il est temps de travailler avec les provinces et les territoires pour adopter une nouvelle approche qui réponde aux besoins complexes en matière de soins de santé de notre population vieillissante. Il est temps d’éliminer la cupidité et les profits sur les soins de nos proches les plus vulnérables. Il est temps que le gouvernement prenne le parti des aîné·es, de leurs familles et des travailleuses et travailleurs de première ligne de la santé.
Les familles doivent avoir accès à des soins à domicile, palliatifs et de longue durée de qualité, peu importe où elles vivent. Ainsi, nous mettrons fin aux centres de soins palliatifs et de longue durée privés à but lucratif et placerons ces centres sous la tutelle du gouvernement, en commençant par l’établissement Revera, qui appartient au gouvernement fédéral.
Nous travaillerons en collaboration avec les patient·es, le personnel soignant et les gouvernements provinciaux et territoriaux pour élaborer des normes pancanadiennes pour les soins à domicile et de longue durée, régies par les mêmes principes que la Loi canadienne sur la santé. Un gouvernement néo-démocrate protégera ainsi légalement l’accès aux soins à domicile et de longue durée, et assurera une qualité uniforme dans tout le pays. Ce processus sera soutenu par un financement lié à ces normes, et comprendra la détermination d’un panier de base de services de soins à domicile qui seront disponibles et couverts par les régimes d’assurance provinciaux, ainsi que l’établissement de normes pancanadiennes minimales de soins pour les résident·es en centre de soins palliatifs et de longue durée. Nous travaillerons également avec les provinces pour élaborer et soutenir des stratégies en ressources humaines et de prévention de la violence afin de recruter et de protéger le personnel de première ligne, et assurer un environnement de travail sécuritaire pour les travailleuses et travailleurs de la santé.
Pour améliorer les soins palliatifs et de longue durée, il faut d’abord s’assurer que les travailleuses et travailleurs qui dispensent ces soins ont de meilleurs salaires, des emplois stables et sécuritaires. Leur rémunération et leur protection sont des éléments essentiels de notre approche.
L’amélioration de la qualité des soins dispensés dans les maisons de soins de longue durée protégera les résident·es et les professionnel·les de la santé et permettra aux familles et aux soignant·es d’avoir l’esprit tranquille.
Éliminer les obstacles pour les personnes en situation de handicap
Nous pouvons en faire beaucoup plus pour rendre notre pays plus inclusif et exempt d’obstacles pour les personnes vivant avec un handicap. Pour commencer, nous ferons respecter la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies et renforcerons la Loi sur l’accessibilité afin qu’elle s’applique également à tous les organismes fédéraux et qu’elle leur donne le pouvoir d’établir et d’appliquer des normes d’accessibilité opportunes.
Afin de nous attaquer à notre taux inacceptable de pauvreté chez les personnes en situation de handicap et de veiller à ce que chacun ait la chance de s’épanouir et de vivre dans la dignité, nous étendrons les programmes de sécurité du revenu afin qu’elles aient un revenu minimum garanti. Alors que le gouvernement libéral a passé des années à parler d’une nouvelle prestation d’invalidité, nous nous mettrons immédiatement au travail pour la mettre en place.
Tout le monde a droit à une chance égale d’obtenir un emploi de qualité correspondant à ses capacités. Un gouvernement néo-démocrate étendra donc les programmes d’emploi pour s’assurer que tout le monde soit en mesure de travailler, en fonction de ses capacités.
Pour les personnes aux prises avec une maladie grave, nous améliorerons la couverture d’assurance-emploi: en accroissant les prestations de maladie pour les faire passer à 50 semaines et en créant un projet pilote pour permettre aux travailleuses et travailleurs ayant une invalidité épisodique d’avoir accès aux prestations en fonction de leurs besoins.
Les personnes en situation de handicap ne devraient pas avoir à s’inquiéter du coût de leurs médicaments d’ordonnance, des soins dentaires, de trouver un logement adapté ou de savoir comment obtenir leur courrier.
En plus de mettre en place un régime national d’assurance-médicaments et de soins dentaires universel et financé par l’État qui offrira une couverture complète à l’ensemble de la population, nous rétablirons la distribution du courrier à domicile pour celles et ceux l’ayant perdu sous les conservateurs, et construirons des logements sociaux, abordables et accessibles partout au pays.
Enfin, nous travaillerons, en collaboration avec les personnes vivant avec des troubles du spectre de l’autisme, à l’élaboration et à la mise en oeuvre d’une stratégie pancanadienne sur l’autisme qui coordonnera le soutien à la recherche, assurera l’accès à des services axés sur leurs besoins, favorisera l’emploi et aidera à développer l’offre de logements adaptés.
Protéger les pensions pour tout le monde
La retraite devrait rimer avec nouvelles opportunités et expériences, pas stress et inquiétude. Tout le monde souhaite prendre sa retraite en sécurité, maintenir son niveau de vie, et vivre dans la dignité et le confort. Or, pour de plus en plus de gens, la perspective de la retraite est une source d’anxiété. Comme les coûts ne cessent d’augmenter et que les salaires ne suivent pas, les gens ont de la difficulté à épargner en vue de la retraite pendant qu’ils travaillent. Pire, de nombreuses personnes retraitées qui ont cotisé pour avoir une pension assurée ont été abandonnées par les gouvernements, qui ont préféré faire passer les actionnaires avant les retraité·es lorsque de grandes entreprises ont fait faillite. Au lieu de renforcer les protections sociales des travailleuses et travailleurs et des personnes retraitées, les libéraux se sont rangés du côté des riches sociétés pour miner les pensions.
Vous devriez pouvoir compter sur une retraite digne et sûre. Et nous nous battrons sans relâche pour protéger les pensions que les travailleuses et travailleurs ont durement gagnées. Ainsi, les retraités·es seront les premiers en ligne lorsqu’une entreprise fera faillite, et nous nous assurerons que les obligations non capitalisées dues aux travailleuses et travailleurs et les indemnités de départ des employés·es soient la priorité absolue.
Nous empêcherons les entreprises de verser des dividendes et des primes lorsque les régimes de retraite sont sous-capitalisés et nous créerons un programme d’assurance retraite obligatoire financé par l’industrie, pour nous assurer qu’aucune travailleuse ou travailleur se soit privé des pensions gagnées pour des raisons hors de leur contrôle.
Le gouvernement fédéral a un rôle essentiel à jouer dans la protection des régimes de retraite à prestations déterminées. L’ouverture des libéraux et des conservateurs à l’égard des régimes de retraite à prestations cibles dans le secteur public mets en péril la stabilité qu’offre un régime de retraite à prestations déterminées. Au pouvoir, nous mettrons immédiatement un terme à cette menace à la sécurité de nos retraités·es.
Nous consoliderons les régimes publics de retraite et améliorerons la sécurité de la retraite pour l’ensemble des gens d’ici, en plus de fournir un revenu minimum garanti aux aîné·es. Un gouvernement néo-démocrate créera une commission consultative sur les pensions chargée de protéger à long terme et d’améliorer la Sécurité de la vieillesse (SV), d’augmenter le Supplément de revenu garanti (SRG) afin de sortir tous les aîné·es de la pauvreté, et de renforcer le Régime de pensions du Canada. Nous rendrons également rétroactive l’inscription automatique à la SV et au SRG, afin qu’aucune ou aucun retraité ne soit privé des prestations qu’elle ou il devrait recevoir et nous appuierons les efforts visant à améliorer les connaissances financières des gens en lien avec la retraite.
Sécurité pour tous les aîné·es
Tout le monde mérite de vieillir confortablement et dans la dignité en tant que membre à part entière de la communauté. Or, les années de compressions des conservateurs et d’inaction des libéraux rendent la vie des aînés·es de plus en plus difficile. Le gouvernement conservateur a fait passer l’âge de la retraite de 65 à 67 ans sans consultation, et le gouvernement libéral a refusé de protéger les pensions des travailleuses et travailleurs et s’est traîné les pieds pour véritablement régler les problèmes de santé auxquels sont confrontés nos aînés·es.
Plus la population vieillit, plus nous devrons faire de meilleurs choix pour être prêt·es à répondre aux besoins des personnes aînées et nous assurer que chacun puisse vieillir dans la dignité. Nous pouvons nous assurer que nos institutions et nos services publics soient solides, prêts et que chaque personne âgée ait accès aux soins et au soutien dont elle a besoin pour continuer de s’épanouir.
Pour obtenir ces résultats partout au pays, nous mettrons en place une stratégie pancanadienne pour les aînés·es qui, en collaboration avec les provinces, les territoires et les gouvernements autochtones, fera de la santé une priorité, réduira l’isolement et luttera contre la pauvreté. Ce projet comprend une stratégie pancanadienne sur la démence adéquatement financée et la prévention des mauvais traitements à l’égard des aîné·es élaborée avec ces derniers, afin d'y mettre fin, ainsi qu’à la négligence dans nos collectivités.
Notre régime public d’assurance-médicaments universel fournira des médicaments d’ordonnance à l’ensemble des aînés·es, ce qui leur fera économiser des centaines de dollars chaque année et les empêchera d’avoir à choisir entre leurs médicaments ou d’autres produits essentiels. Notre régime de soins dentaires permettra également aux aîné·es non couverts d’aller chez le dentiste quand ils en ont besoin, sans avoir à faire face à des factures faramineuses.
Les aîné·es méritent une retraite sécuritaire et digne. Aucune ni aucun aîné ne devrait rater les prestations auxquelles il a droit en raison d’une omission administrative, mais c’est exactement ce qui arrive aujourd’hui à des dizaines de milliers d’entre eux. Nous mettrons en place un délai d’un an pour aider les aîné·es qui risquent de voir leurs prestations du SRG suspendues parce qu’ils sont incapables de produire leur déclaration de revenus dans les délais prescrits.
De nombreux aîné·es sont eux-mêmes les soignant·es d’un proche, ou comptent sur les soins de membres de leur famille. Afin de rendre la vie un peu plus abordable pour les aidantes et aidants naturels, qui sont en grande majorité des femmes, nous rendrons le crédit d’impôt pour aidant·es naturel·les remboursable. Cela remettra des milliers de dollars aux plus démunis d’entre eux, qui ont souvent complètement abandonné leur travail pour s’occuper d’un proche.
Chaque personne âgée devrait avoir un chez-soi sécuritaire et abordable. Notre engagement à créer un demi-million de logements sociaux et abordables au cours de la prochaine décennie comprend la construction de logements adaptés qui offriront plus de choix aux aînés·es. Nous renforcerons leurs liens avec les collectivités et nous nous attaquerons à l’isolement des aîné·es en améliorant l’accès à la technologie et le soutien pour rester en contact avec leur famille, en augmentant le financement aux programmes communautaires qui luttent contre l’isolement des aîné·es, en travaillant avec les villes pour rendre le transport collectif plus abordable et plus pratique, créer plus d’espaces de loisirs communautaires et encourager des solutions de logement novatrices, comme le co-logement intergénérationnel.
Hommage à nos anciennes et anciens combattants
Les anciennes et anciens combattants ont fait des sacrifices inimaginables pour notre pays. Pour honorer leur service, nous devons leur offrir les meilleurs soins et le meilleur soutien possible à leur retour au pays.
Malheureusement, depuis trop longtemps, les anciennes et anciens combattants doivent se battre pour obtenir les avantages durement gagnés. Pendant une décennie, le gouvernement conservateur a diminué leurs prestations ou rendu plus difficile l’accès à celles-ci, les ont poursuivis en justice et ont réduit l’accès aux soins de base. En tant que ministre des Anciens Combattants, Erin O’Toole n’a rien fait pour contrer la fermeture de neuf bureaux régionaux et le licenciement de près de 900 employé·es qui offraient des services à des dizaines de milliers d’anciennes et anciens combattants.
Alors que les espoirs étaient grands de voir le gouvernement libéral améliorer les soins aux anciennes et anciens combattants, après une demi-décennie au pouvoir, il n’a pas tenu ses engagements, n’a pas réussi à réduire les longues listes d’attente et a laissé en plan des milliards de dollars destinés aux soins d'anciennes et anciens combattants. Des années de procès et de promesses non tenues ont aggravé la déception et la méfiance de ceux-ci.
Il est temps de faire ce qu’il faut pour ces personnes à qui nous devons tant.
Un gouvernement néo-démocrate honorera le lien spécial d’obligation mutuelle entre les Canadiennes et Canadiens et les anciennes et anciens combattants, et leur offrira les services nécessaires. Dans le cadre de ce processus, nous travaillerons avec eux pour concevoir un système qui offre des avantages équitables à aux anciennes et anciens combattants, dont l’accès égal aux pensions viagères. Les anciennes et anciens combattants ne devraient pas avoir à attendre des semaines, voire des mois ou des années, pour recevoir les services dont ils ont besoin. Nous éliminerons les arriérages et intensifierons la prestation de services personnalisés de qualité en assurant un ratio d’une ou un intervenant social pour vingt-cinq vétérans, en embauchant davantage d’arbitres en matière d’invalidité pour éliminer les arriérages et en mettant en place des approbations automatiques pour les blessures les plus courantes, en plus d’améliorer les services par téléphone et en ligne.
Nous pouvons aussi faire beaucoup plus pour faciliter la transition des anciennes et anciens combattants. Un gouvernement néo-démocrate donnera aux membres des Forces canadiennes accès à des soins et du soutien avant la transition et s’assurera que leurs prestations soient en place avant leur libération de service.
Parfois, un sacrifice à l’étranger signifie être incapable de prendre soin de soi à son retour, et c’est pourquoi nous soutiendrons les anciennes et anciens combattants et leurs familles en bonifiant l’allocation pour aidantes et aidants naturels à un plus grand nombre de personnes.
Nous travaillerons avec les anciennes et anciens combattants et leurs partenaires de services communautaires pour mettre fin définitivement à l’itinérance, car une ancienne ou un ancien combattant dans la rue, en est un de trop.
Pour veiller à ce que l’argent des contribuables prévu pour les soins aux anciennes et anciens combattants le soit réellement dépensé à cette fin, nous attribuerons automatiquement les dépenses annuelles inutilisées d’Anciens Combattants Canada à l’amélioration des services. Il ne devrait jamais y avoir d’incitatif pour un gouvernement à économiser de l’argent sur le dos des gens.
Enfin, pour tenir tous les gouvernements responsables des engagements sacrés que nous prenons envers nos anciennes et anciens combattants, les néo-démocrates rendront leur l’ombudsman entièrement indépendant afin qu’il puisse rendre des comptes de façon transparente et directe.
Lutter contre la pauvreté
En 1989, le chef du NPD, Ed Broadbent, s’est levé à la Chambre des communes pour présenter une motion visant l’élimination de la pauvreté infantile au Canada d’ici l’an 2000.
Plus de trente ans après notre promesse en ce sens, plus d’un million d’enfants canadiens vivent toujours dans la pauvreté. Des enfants vont encore à l’école l’estomac vide et grandissent sans lieu où se sentir chez eux. Cette situation est la faute des gouvernements libéraux et conservateurs successifs, qui ont créé une mosaïque de mesures sous-financées qui laissent encore aujourd’hui des millions de Canadiennes et Canadiens aux prises avec des difficultés. Les libéraux ont même présenté une stratégie de réduction de la pauvreté sans investir un seul nouveau dollar envoyant ainsi le message aux personnes avec des besoins immédiats, qu’elles doivent attendre.
Nous devons avoir le courage d’oser mettre en place les mesures concrètes pour bâtir un pays sans pauvreté, où l’ensemble de la population peut compter sur des services publics de qualité et un soutien communautaire pour les aider à mener dignement leur vie. Un élément central de notre approche est la mise en oeuvre complète du droit au logement et la réalisation de l’objectif de mettre fin à l’itinérance au Canada d’ici une décennie. Dans un pays aussi riche que le nôtre, rien ne peut justifier qu’une personne vive dans la pauvreté ou sans un toit au-dessus de sa tête.
Notre stratégie en matière de logement social et abordable comprendra des mesures visant à soutenir les personnes qui risquent de devenir sans-abri en s’inspirant des initiatives et des besoins locaux, ainsi qu’en adoptant une approche « le logement d’abord ». Pour aider les gens à trouver un logement abordable à long terme, nous appuierons la création d’un plus grand nombre de logements sociaux ainsi que d’autres options abordables. Afin d’aider les plus vulnérables immédiatement, nous travaillerons également avec les provinces et les municipalités pour accélérer l’achat, la location et la conversion d’hôtels et de motels afin de fournir des logements d’urgence jusqu’à ce que des solutions communautaires permanentes soient disponibles.
La mauvaise santé et la pauvreté sont liées, et un régime public d’assurance-médicaments permettra aux gens d’ici d’avoir accès aux médicaments d’ordonnance qui leur sont nécessaires, quels que soient leur revenu ou la région qu’ils habitent. Un meilleur accès à des soins en santé mentale et l’ajout de ressources additionnelles constituera également un élément clé de notre approche de lutte contre la pauvreté.
Pendant la pandémie de COVID-19, nous avons vu qu’il est possible pour le gouvernement d’intervenir et de fournir un revenu de base aux gens dans des circonstances difficiles, et que ce soutien peut être transformateur. C’est pourquoi nous travaillerons à l’élargissement des programmes de sécurité du revenu, en commençant par les aîné·es et les personnes en situation de handicap, afin de bâtir un avenir où toutes les personnes résidant au Canada auront accès à un revenu minimum garanti.
Nous savons également que l’élaboration d’un programme pancanadien public et universel de garderies est également essentielle pour sortir les femmes et leurs familles de la pauvreté et constitue un moyen important de donner à tous les enfants un bon départ en matière de développement.
Enfin, faire en sorte que les Canadiennes et Canadiens aient accès à des aliments sains et abordables est une pierre angulaire de notre stratégie alimentaire. Un programme pancanadien de nutrition scolaire veillera à ce qu’aucun enfant n’entre en classe le ventre vide.
Les enfants devraient toujours avoir accès à une alimentation saine et, ainsi, à la possibilité de se concentrer sur leurs études. De plus, nous veillerons à réformer le programme Nutrition Nord afin qu’il réponde mieux aux besoins des familles du Nord, dans le but de mettre fin à l’insécurité alimentaire chronique qui sévit dans les régions nordiques.